1) Dernière (!!!) revue hebdomadaire de la série qui aime...

1) Dernière (!!!) revue hebdomadaire de la série qui aime oeuvrer à la misère de ses personnages et de son public. Connasse.

2) Heureusement pour notre santé fragile, on a appris cette semaine que l’épisode diffusé à Noël durera deux longues heures, et qu’une troisième saison a été confirmée par ITV. Celle-ci se déroulera au début des 1920’s, ça risque d’être bien! On va voir les chevilles des femmes, et entendre du jazz, et… euhmmm… assister à la dévaluation du deutsche mark? J’en sais rien, je ne me souviens pas des années 20. Cette série avance à une vitesse supersonique, en quinze épisodes on a fait un bon de huit ans. J’ai l’impression que hier encore on coulait le Titanic.

3) Cet épisode, tout comme l’entièreté de la saison, était plutôt très très dramatique. Mises à part les répliques en or plaqué diamant de Maggie Smith, l’ambiance n’était pas très jojo. Je me demande si l’auteur a fait exprès de changer le ton de la série entre la première et la deuxième saison. Ma théorie est qu’il essaie de refléter le climat historique de l’époque (ici 1916 - 1919) dans la manière dont il écrit. Je ne sais pas trop comment l’expliquer, mais j’ai le sentiment qu’il tente d’établir trois ambiances distinctes entre les trois saisons (dès la création, trois saisons ont été envisagées). Seul le futur pourra confirmer mes suspicions. Je suis impatiente de clamer: “je vous l’avais dit!!!”, ma phrase préférée.

4) Il faudrait que je me filme en train de regarder cette bête série, le divertissement serait sans fin. Je ne suis absolument pas gênée d’admettre que je parle à mon écran pendant cinquante minutes. Quand je dis “parler”, j’entends “crier”, bien entendu. Si Robert roule des pelles à la femme de ménage alors que son épouse est littéralement mourante deux étages plus haut, évidemment que je vais crier “VA TE FAIRE FOUTRE ROBERT. TU VAS GENTIMENT ALLER TE FAIRE FOUTRE”. C’est une attitude tout à fait saine et normale.

5) Par contre ne me parlez pas de l’autre anus de Matthew. Il a de la chance d’être beau celui-là, sinon il ne s’en sortirait pas si facilement. Je me complais dans ma superficialité quand je me surprends à penser, durant une scène terriblement triste: “Hmmm comment parvient-il à rester joli alors qu’il est blanc comme un linge et semble dormir dans un cercueil? Hmmm je me demande si ses yeux pourraient guider des navires, tel un phare au bord de mer?”. 

6) Je me force à écrire ceci pour achever mes revues hebdomadaires mais honnêtement, je suis un peu tristounette que ça se termine. La tristesse sape le peu d’inspiration que j’ai d’habitude, *verse une larmouchette*. Ce n’est pas seulement les frasques de cette série ridicule qui vont me manquer, ni la perfection de Mary, ni la bête tête de Matthew, ni même le génie comique de Maggie Smith; c’est surtout la communauté de fans hilarants sur Tumblr. On a bien ri pendant huit semaines… on a bien ri. 

7) J’ai tellement de choses à dire sur des trucs qui n’intéressent personne. C’est la tragédie de ma vie, vraiment. *Reverse une larmouchette*.

8) Au revoir Downton. Adieu. Jusqu’à Noël.

9) Goodbye my lover, goodbye my friend, you have been the one for me (James Blunt). Nevermiiind I’ll fiiind someone liiike youuu (Adele). Goodbye Mary, goodbye Jane (Supertramp). C’est une maison bleue adossée à la colline, on y vient à pieds, on ne frappe pas, ceux qui vivent là ont jeté la clé (Maxime Le Forestier).

10) 

 

Downton Abbey 2x08