Voilà des mois que j'ai reçu ce recueil de nouvelles. Et que je l'ai lu sans prendre le temps d'écrire un petit billet. Toutes mes excuses aux éditions dialogues pour le délai. Et merci encore pour ce livre !Hervé Bellec nous immerge dans des situations quotidiennes, auprès d'un couple. Le temps d'une petite aventure signifiante. L'angoisse du guerrier Massai : Un jour de canicule, Juliette profite du soleil. Le temps, la situation, la petite culotte jaune excitent son amant. Partie de plaisir sous un orage.Une journée classée rouge : Bénédicte. Mignonne, gentille, agaçante. Elle a tout prévu pour les vacances. Mais ce qu'elle peut être pénible avec ses surprises ! Par une longue nuit de canicule : Un vieux couple, séparé par un cadavre. Plus vraiment un couple à vrai dire mais des proches qui se retrouvent. Le tout sous une chaleur insupportable. Entre une soirée vouée à l'échec et les souvenirs d'une vie.120 pulsations minute : Baptiste s'est mis à courir. Pour garder la forme. Pour plaire à Clotilde. Elle joue la jeunette, s'interroge, s'agace. En face, Baptiste fait les frais de la crise existentielle. Jusque quand ?Marie Vieille-Taupe : Peut-être bien ma préférée de l'ensemble. Marie, celle du titre, est la gérante d'un bistro, sur une île au bout de la Bretagne. Marie observe. Les couples. Et surtout ceux-là : elle avec sa démarche princière, lui tout penaud. Encore un qui se fait mener par le bout du nez.Un soir, au camping municipal : Un couple s'installe pour des vacances. Elle est enceinte. Il a du mal à la retrouver dans ce nouveau rôle. Pas loin, Babette se fait bronzer. Puis patiente... Un peu trop longtemps à son goût.Si c'est ma femme, je suis pas là : Un écrivain retape sa maison. A vrai dire, cela lui donne des envies de meurtre !Des situations quotidiennes, un style simple... des petits moments qui font basculer la routine et la banalité. Évènements extérieurs, burn out, crise de nerfs : en un court instant, la réalité prend des couleurs sanglantes et dangereuses, incontrôlables. Des histoires qui se croisent, peut-être, avec d'étranges échos de l'une ou l'autre.