A peine rentrée chez moi (j’ai quand même eu le temps de faire un peu de ménage, parce que laisser 4 chats pendants 4 jours dans un appartement, ça laisse des traces si vous voyez ce que je veux dire) je ne peux pas m’empêcher de vous laisser mon ressenti sur cette 6ème édition du Lille Comics Festival qui s’est déroulé ce week end et dont le nombre de visiteurs a dépassé la barre des 2000 personnes d’après ce que j’ai pu lire.
Il suffisait de débarquer comme moi dès le samedi matin à 9h30 pour se rendre compte que cette édition 2011 allait une fois de plus être un joli succès :
A l’intérieur, la première heure étant dédiée aux détenteurs des fameux GMT, c’est dans une ambiance sereine et décontractée (en tout cas ce fut mon impression ^^) que le LCF a pu vraiment démarrer aux alentours de 11h, le public arrivant avec fluidité, je n’ai pas ressenti le trop plein de l’année dernière. L’équipe du LCF a donc disposé ses divers stands et animations exactement comme en 2010 (j’ai même retrouvé Régine à la buvette au même endroit que je l’avais laissé, avec le même T-shirt Wonder Woman !), la scène étant consacrée aux panels, et les différents stands disposés telle manière que l’on puisse circuler (sauf si on s’approchait d’un peu trop près de la table de Don Rosa, mais en même temps c’est un peu normal), mis à part le premier étage, mais c’est un problème que j’avais déjà soulevé, inutile d’y revenir donc…
C’est vraiment à partir de 14 heures que ça a commencé à chauffer, comme le montre les deux vidéos suivantes où je me suis amusée à déambuler un peu partout, j’ai parfois eu du mal à me frayer un chemin (c’est vrai que si je mesurais 1m80 pour 120 kg ça aurait été peut-être un peu plus pratique). Vous reconnaitrez sûrement quelques artistes tels que Maxime Garbarini (Close Call Comics), Guillaume Matthias (WEBellipse) Don Rosa, Rufus Dayglo, Emanuella Lupacchino et Guillermo Ortego, Dustin Nguyen, puis au premier niveau Claudio Castellini, Richard Starkings, Dan Abnett, Gérald Parel et la géniale Stéphanie Hans (que je n’ai pas pu saluer chose que je regrette profondément, mais je n’ai même pas osé la déranger) suivie de l’association Phylactères... j’en ai oublié plein, je sais, pardonnez-moi.
Le LCF, c’est aussi le moment tant attendu de revoir ses « collègues » blogueurs, le ComicsBlog Crew bien évidemment avec qui j’ai passé des moments fendards et merveilleux (je vous en parle tout à l’heure), l’inébranlable Bashenga de Génération Strange que j’adore, et sa comparse tout aussi adorable et truculente Julie, mes amis de Comixity et Cable’s Chronicles que j’ai toujours beaucoup de plaisir à retrouver, sans oublier Frank de Watchtower Comics, ils vous préparent tous en ce moment même des tas d’articles et d’interviews de vos auteurs préférés, vous n’allez pas être déçus. J’ai également eu beaucoup de plaisir de retrouver Maxime Garbarini et Gabriel Venet, Kevin Enhart, Frédéric Pham Chuong, Florent Baudry, mais cette année a été aussi l’occasion pour moi de faire de nouvelles rencontres, comme Laurent Arthaud et une partie de l’équipe d‘AElement Comics, l’inépuisable Ginie du blog Bulles et Onomatopées dont je ne parle pas assez souvent…
Je n’insisterai jamais assez sur le fait que ce festival est d’autant plus génial qu’il est à taille humaine et qu’il est un véritable vivier de bonnes rencontres.
Le volet animation du festival n’était pas en reste loin de là, j’ai regardé d’un œil attentif l’atelier dessin pour enfants situé au premier étage, j’ai une fois de plus perdu à la tombola, et quelque part tant mieux car j’avais quand même promis un strip-tease au cas où je gagnerais (mais qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour amuser la galerie, heureusement j’étais sure de perdre…), et le concours de Cosplay s’est avéré être une source de fou rire sans fin, en voici quelques extraits, je tiens à signaler qu’aucun Fioutch n’a été blessé pendant la première vidéo.
Je pense qu’avec cette édition 2011 tout le monde a pu y trouver son compte, tant par la diversité des artistes invités que les animations proposées, jusqu’aux comic shops présents, (big up à la librairie Apo (K) lyps !!!) un petit bémol toutefois pour les panels qui ne sont pas assez mis en valeur, mais il est vrai que la configuration de la salle ne s’y prête guerre. Les salles d’interviews sont minuscules, mais ça on y peut pas grand chose non plus… à voir donc pour un changement de salle, car une salle trop grande pourrait s’avérer aussi être un handicap.
Je reviendrais donc une fois de plus l’année prochaine le cœur léger et les yeux fermés, rien que pour refaire partie de cette photo de famille.