Pour qui sonne le glas ? Je pose la question à notre "premier sinistre" François Fillon qui a déclaré, en annonçant les nouvelles mesures de rigueur, qu'il n'avait qu'un seul objectif, celui de protéger les Français. Et moi, j'affirme haut et fort, que son objectif est de continuer à servir la finance.
Pour preuve, une loi qui date de 1973, jamais abrogée, qui plombe un peu plus la dette chaque année, loi, qui plus est, fut entièrement intégrée dans les statuts fondateurs de la BCE (depuis 73, hein ! et qu'AUCUN GOUVERNEMENT, DE DROITE COMME DE GAUCHE N'A REMIS EN CAUSE.
Voilà de quoi il s'agit :
"Une réforme de la Banque de France, votée en 1973 sous l’impulsion de Giscard d’Estaing, ministre des Finances de Pompidou, interdit au Trésor public d’emprunter directement à la Banque de France à des taux d’intérêt nuls ou très faibles. La Banque de France ne peut donc plus financer par de la création monétaire les déficits publics. Le gouvernement français est dès lors obligé de faire appel aux marchés financiers, c’est-à-dire à des banques privées et ce, aux taux d’intérêt du marché. Il s’agit d’un acte fondateur et destructeur car il inaugure la mainmise des marchés financiers sur les Etats. Cette disposition allait être intégralement reprise lors de la création de la Banque centrale européenne (BCE), puis dans tous les traités européens."
"On a donc abouti à une situation hallucinante. Les Etats ne peuvent pas être financés par la BCE ; mais celle-ci peut par contre refinancer les banques privées à de très faibles taux. Ces dernières prêtent ensuite aux Etats à des taux nettement supérieurs, voire carrément usuraires. L’Union européenne se place volontairement sous l’emprise des marchés financiers."
Lire ICI l'intégralité de l'article paru dans Libé de jeudi dernier (3 novembre 2011, Thomas Coutrot coprésident d'ATTAC et Pierre Khalfa coprésident de la fondation Copernic).
Combien de temps supporterons-nous ce foutage gueule et que fera la gauche au pouvoir face à de telles inepties ?