Hell on Wheels // Saison 1. Episode 1. Pilot.
L'adorateur de westerns que je suis ne pouvait jouir qu'à l'annonce même de ce projet sur AMC. D'autant plus que c'est sur AMC, la chaîne qui a vu naître la majestueuse Breaking Bad et la
mignardise Rubicon - et aussi la populasse The Walking Dead mais passons -. J'en attendais beaucoup de ce pilote, et le moins que l'on puisse dire à première vue c'est que AMC a mis une fois de
plus la main au porte-feuille. Et ça paye puisque grâce à ça, près de 4.4 millions d'américains ont suivi les débuts de cette nouvelle série soit le second meilleur démarrage pour une série sur
la chaîne. L'histoire en elle même était déjà excitante rien que sur le papier. A l'écran c'est autre chose, bien que l'image soit léchée, que les personnages aient du charisme, on sent tout de
même une petite faiblesse du côté du scénario usant perpétuellement de facilités gâchant à moitié le spectacle. Mais ce n'est pas encombrant je vous rassure. J'aime bien les westerns car ils
racontent l'histoire des Etats-Unis en partie, c'est un peu leur seul héritage. Nous, en Europe, on a eu entre autres la papauté (Borgia) ou encore les rois de France (Versailles à venir).
Cullen Bohannan, un ancien propriétaire d’esclaves et soldat, est déterminé à venger le viol et le meurtre de sa femme en traquant et tuant les soldats de l’Union responsables. Il se retrouve
alors dans le Nebraska à l'époque de la construction de la ligne ferroviaire transcontinentale.
Petit à petit la série planche aussi sur son ambiance. D'un premier abord on va nager dans un univers de violence presque gratuite, et de vengeance. Toutes les scènes ne sont pas bonnes à voir. Il y a un travail sincère fait de la part du réalisateur du pilot mais tout est pour le moment très manichéen. Ce qui rend forcément le pilote un peu trop passe partout de part certains fait, en comparaison avec d'excellents westerns cinématographique. Le dernier en date que j'ai vu voir fût True Grit, claque sur tous les plans. Mais Hell on Wheels se veut éclectique et nous offre aussi des histoires d'esclaves. C'est là que Common apporte son lot à la fois de rébellion et d'intérêt pour la main d'oeuvre de l'époque. Mais aussi des histoires d'amour, pour le moment pas passionnantes, se résumant notamment à une scène de sexe assez ridicule. Au final, Hell on Wheels promet, tout en espérant qu'elle ne vacille pas du mauvais côté.
Note : 6.5/10. En bref, un pilote prometteur, beau mais pas forcément totalement clair et ordonné, jouant parfois même de poncifs westerniens. Mais cela donne envie, et aussi une idée d'une suite qui pour le moment se profile bonne.