Le « cloud computing » a le vent en poupe…
…et la nouvelle tendance est lancée. Après les smartphones et les tablettes, voici venu le temps du « cloud computing ».
Un nom barbare et obscur.
L’informatique mutualisé en nuage. C’est l’équivalent français du « cloud computing ». Ce système de stockage informatique, qui se généralise de plus en plus, permet de stocker des données dans des serveurs éloignés, et d’accéder à ces données en les téléchargeant via internet. Le concept parait en fait assez simplet : c’est ce que les hébergeurs de vos boites emails utilisent depuis toujours pour stocker les emails reçus et envoyés. Et les avantages sont nombreux.
En effet, selon l’étude menée par le cabinet d’analyse Verdantrix et mandaté par l’opérateur téléphonique américain AT&T, l’informatique en nuage permet notamment d’«éviter d’immobiliser des capitaux importants dans les infrastructures, d’offrir une meilleure flexibilité, d’éviter la maintenance continue et de diminuer le temps nécessaire de mise sur le marché : un nouveau serveur peut être activé en quelques minutes». Comment alors une idée qui paraît aussi simple pourrait-elle faire économiser 830millions d’euros aux grandes entreprises françaises ?
830millions d’euros d’économies…
C’est en effet la somme que pourraient économiser les 215 plus grandes entreprises française. Le rapport indique ainsi que, si les 215 sociétés en France dont le chiffre d’affaire est supérieur à 1 milliard de dollars (726 millions d’euros) utilisaient le « cloud computing » avant 2020, elles pourraient réaliser une économie cumulée de 830 millions d’euros par an. Ce qui représenterait une réduction de 50% de leurs émissions de carbone. Une réduction non négligeable, l’équivalent annuel de 630 000 voitures.
On comprend alors pourquoi le business du « cloud computing » a aujourd’hui le vent en poupe : Le marché mondial du cloud devrait peser plus de 177 milliards d’euros en 2020 contre 29 milliards d’euros en 2011, selon une étude du cabinet Forrester.
Toutefois, on peut toujours se demander si de tels serveurs, pouvant détenir des informations très précieuses pour les entreprises, ne susciterait pas l’envie d’éventuels espions industriels, ou encore de hackers. L’avenir nous le dira…
Gaston de Cagny