Mais avant d’arriver à ce niveau, Adel Rami a galéré. Il explique comment il s’est fait jeter d’un essai à l’OGC Nice : « Sur les entraînements, il y avait une différence de rythme et de technique parce que je n’avais jamais appris à jouer au ballon comme eux. Mais je me sentais capable d’atteindre leur niveau, ça ne me faisait pas peur » explique-t-il dans un entretien accordé au magazine So Foot à paraître ce mardi.
Il évoque dans cette expérience, ses origines : « Moi ce que j’avais appris, c’était à ne pas perdre les matches. S’il fallait dégager, je dégageais. J’ai toujours été rugueux. Je dois ça à mon quartier. Faut savoir que le football dans les quartiers, c’est dur. Ca joue tout le temps, presque sans s’arrêter, et ça met le pied. Les fautes chez nous, ça n’existe pas. Une équipe qui est dans le pétrin, on devait se battre pour marquer un but, puis fermer derrière. Moi, c’est comme ça que j’ai appris à jouer au ballon. C’est ce qui m’a rendu dur » a-t-il ajouté.