Cette caricature ayant pour sujet les cinq tyrans arabes résume bien la tendance du mouvement populaire qui déferle le Moyen-Orient depuis ce printemps. Il en reste deux: Bachar el-Aassad de Syrie et Ali Abdallah Saleh de Yémen.
Mais, comment se fait-il qu’ils tiennent encore le coup malgré le sang et les morts dans les deux pays? C’est déjà presque la fin de l’automne et l’hiver est à nos portes. C’est difficile de maintenir l’élan révolutionnaire sans ressource.
Peut-être, parce qu’il n’y a pas de réserve de pétrole, ni au Yémen, ni en Syrie.
Peut-être, ils ont des voisins puissants qui ne veulent pas que le régime actuel des deux pays tombe, notamment, pour Israël et Arabie Saoudite… peut-être.
Peut-être, le peuple n’a pas d’armes et l’armée de leur pays ne penche pas à leur faveur.
Peut-être, l’ONU et l’OTAN ont une politique d’intervention humanitaire à géométrie variable…
Peut-être… il y a une solution: les Américains quittent Irak, il y a beaucoup d’armements qu’ils ne savent pas quoi faire avec. Ça coûte trop cher pour eux de les ramener au pays et les Américains les ont offerts à ses aillées.
La révolution sans fusil c’est comme annuler un bulletin de vote en y posant une croix dans une démocratie. En tout cas, pensez-y!