(du 27 SEP 2011)
Beaucoup le qualifie d’historique, et ça l’est assurément : l’octroi du droit de vote aux femmes accordé par le roi Abdallah d’Arabie Saoudite. Voilà donc les saoudiennes qui, à la faveur d’un vent favorable, celui du « printemps arabe », s’arrogent le droit de voter ainsi que la possibilité de se présenter aux élections municipales – seul scrutin existant dans le pays d’ailleurs – dans ce pays très musulman et très ancré dans la tradition islamique. Seul hic au tableau, c’est une promesse qui ne sera effective qu’en 2015, année des prochaines élections municipales, autant dire un renvoi aux calendes grecs ! Ah là là, l’arnaque du siècle ! Et dire qu’en France, une femme en niquab s’est déclarée se porter candidat pour les présidentielles de l’année prochaine sans qu’on puisse trouver à y redire.
Mais au-delà de cette déclaration, on se met à sourire naïvement en pensant aux futures affiches pour les propagandes : une femme en niquab qui ne montrera pas le vrai visage de la candidate ! Si dès le début des propagandes elle commence déjà à cacher qui elle est et ce qu’elle est réellement, qu’en sera-t-il de ses futures actions si toutefois elle arrive à se faire élire ? Tout sera caché sous le niquab ? Ce sera encore pire que ce vivent les français actuellement avec les révélations sur les dessous de l’Elysée… mais bon, ça se sont les problèmes des français.
La Grande Ile elle patauge encore malgré la signature effective de la feuille de route. Une feuille de route qui se cherche encore un cadre d’application de consensus si on se réfère aux charivaris des politiciens qui se cherchent encore sans arriver à se mettre d’accord.
Pour l’instant d’ailleurs, les instances supérieures de l’ile se focalisent ailleurs, quelques parts à New York, à un certain sommet et à l’intervention de la sommité de l’Ile Rouge à la tribune ainsi que les éventuelles retombées possibles pour le pays, retombées tant attendues depuis près de deux ans et qui se sont fait attendre comme pas …possible.
En attendant, feuille de route ou pas, la vie continue pour le commun des malagasy qui ont depuis longtemps laissé le champ libre aux politiciens de tout acabit le soin de triturer son avenir, l’avenir de son pays… Que la Communauté de développement d’Afrique australe puisse émettre son souhait d’une mise en œuvre rapide de l’accord signé soit une chose, l’application effective stricto sensu de cet accord sera encore une autre paire de manche, une histoire à suivre…
qui est qui?