Mon titre est tiré de l'interview que donne Jean Dujardin dans le Figaro Madame de samedi dernier.
Au cours de cet entretien, sont évoqués les choix qu'un acteur peut être amené à faire. Pas toujours très confortables. Il raconte qu'on lui a donné ce conseil " Pardonne-toi". Et il ajoute : " Avant de me pardonner, je me suis quand même bien engueulé."
Cette formule "pardonne-toi" est d'une rare justesse.
Nous sommes souvent confrontés à des décisions à prendre ou des choix à faire dont le moins que l'on puisse dire est qu'ils ne nous emballent pas. Mais que nous n'avons pas les moyens de contourner. Nous connaissons aussi des échecs cuisants dont on se passerait bien.
Bien sûr, selon les bons principes, il faut savoir s'autoriser l'échec et en tirer les leçons pour aller de l'avant. Evidemment. Mais c'est sans compter sur le fait de s'en vouloir. On s'en veut souvent beaucoup d'être obligé de faire de mauvaix choix ou de s'être planté. Et c'est un sacré frein.
On ne peut accepter son échec qu'une fois la frustration allégée et la sérénité retrouvée.
A la réflexion, il me semble que le point de départ est bien de se pardonner à soi-même.
Merci, Jean Dujardin.