La nouvelle fonction offerte aux clients de la petite "Credit Union" californienne (74 000 membres) leur permettra d'envoyer de l'argent à toute personne dans le monde, en saisissant simplement le numéro de téléphone mobile ou l'adresse de messagerie du destinataire. Ce dernier recevra les fonds sur son compte PayPal, qu'il devra créer s'il n'en possède pas un au préalable. Il reste à regretter qu'il ne soit pas possible de retirer l'argent ainsi transféré dans un autre distributeur, comme le propose déjà BBVA.
La startup exploite en effet les interfaces WiFi de leurs smartphones pour collecter et analyser les informations sur les personnes qui s'arrêtent devant une vitrine et/ou pénètrent dans la boutique (ou l'agence). Il lui suffit donc d'installer quelques détecteurs bon marché pour remplir son rôle. La technique employée permet ainsi de recueillir des données assez précises (fréquence et durée des visites, par exemple) et d'en suivre l'évolution dans le temps.
Euclid prend soin de préciser que, si les informations (individualisées) qu'elle utilise sont collectées à l'insu des consommateurs, elles n'incluent aucune donnée personnelle identifiable.
La seule réelle inconnue de l'approche adoptée est celle du taux de propriétaires de smartphones laissant en permanence l'accès WiFi activé sur leur appareil. Selon les habitudes des utilisateurs en la matière, les analyses réalisées pourraient être faussées...
Elle propose désormais aussi à ses clients un compte d'épargne, entièrement virtuel. L'argent mis de côté via les services en ligne de la startup ne quitte en effet jamais le compte principal mais il devient impossible de l'utiliser, en particulier avec la carte prépayée qui l'accompagne, sans en demander d'abord la mise à disposition, toujours par internet.
L'objectif est donc d'inciter les utilisateurs à constituer des réserves, sans s'embarrasser des démarches nécessaires à l'ouverture d'un vrai compte d'épargne. En contrepartie, les clients ne percevront pas d'intérêts et c'est la raison pour laquelle Plastyc a établi un partenariat avec SaveUp (déjà évoqué à propos de Bank of the West), pour récompenser les plus économes.
Le principe retenu est de dématérialiser les coupons de réduction ou d'offres spéciales, en les attachant directement à la carte de paiement du consommateur. Les offres "achetées" en ligne sont simplement enregistrées sur son compte et lorsque le client règle avec sa carte un produit concerné, la startup détecte la transaction et rembourse, sous 48 heures, le paiement effectué.
Les avantages sont à la fois d'éliminer les coupons à imprimer et, pour le commerçant, de disposer d'informations précises sur l'utilisation de ses offres (qui peuvent être suivies par Womply). En revanche, il faudra faire accepter au client de payer normalement le produit ou service, en sus du coupon, quitte à être remboursé plus tard...