J'ai eu vent de quelques chamailleries entre habitants de La Boétie.
Qu'on pourra parallèlement à Solfé nommer La Boèt' pour un discours plus fun et enjoué dont les jeunes sont friands.
Ca balance entre partisans de l'union populaire pour la majorité {je souhaite qu'ils perdent les élections rien que pour démontrer l'inanité du nom de ce parti}, telle une gentille mademoiselle à l'encontre d'un camarade : « Il faut dire les choses. La première, c’est qu’il [François Fillon] a dit à des ténors de la majorité qu’il allait être battu dans la Sarthe. Il a dit : “Moi je veux une circonscription sans électeurs et acquise à la droite”, c’est facile. Quel mépris pour la démocratie et pour les électeurs ! »
A mon avis, rien qui ne pourrait être réglé en passant par la sage méthode de la note passive agressive entre colocataires, punaisée (sic) sur la porte du frigo.
Pour plus d'intimité, il pourrait être recommandé d'utiliser le petit coin de La Boèt', un lieu neutre, qui n'a jamais été l'objet de conflit entre secrétaires généraux de ce parti-ci.
Cela n'empêche pas les débordements, ainsi les attaques de l'ex-garde des Sceaux contre le premier ministre sont «honteuses, scandaleuses, lamentables et indécentes», a estimé Morano (j'apprécie tout de même ce riche vocabulaire. Elle aurait dû rajouter impérialiste parce que c'est en ce moment mon adjectif critique préféré)
A ce petit jeu, Fillon pourrait être renvoyé élégamment dans les cordes, sans que le petit peuple qui souhaite évidemment qu'on lui parle macro-économie à toute heure du jour et de la nuit médiatique, ne fasse les frais d'une querelle somme toute banale entre copains de chambrée.
A moins que la mésentente ne cache une banale histoire de pension alimentaire mais cher François, il fallait anticiper cela avec Dati ta tigresse.