Le "knowledge curse" peut nous amener loin dans la quête d'une expertise toujours à la pointe. Ainsi, des terminologies, du jargon dense, sont souvent utilisés et compris par quelques personnes partageant un même intérêt.
A présent, que se passe-t-il lorsqu'on le souhaite en parler aux personnes qui n'ont pas l'habitude de traiter le sujet, qui n'ont pas le temps pour approfondir leur connaissance du sujet ou qui ne veulent pas en entendre parler ?
C'est exactement le cas de figure lorsqu'on cherche à fédérer et avoir l'accroche la plus adaptée, la plus cohérente par profil.
Les questions de l'intégration des médias sociaux, de devenir un "social business", passent nécessairement par un examen du "Pourquoi ?"; autrement, on en arriverait à cumuler plusieurs initiatives (et outils) pour peu de retours.
Dans le même temps, il peut arriver que l'on n'ai de réponse face à un pourquoi, et cela ne devrait pas freiner les petites expérimentations qui éclaircissent justement sur le pourquoi.
Pour ce qui est du langage, cela fait partie du cadrage et donc de l'histoire que l'on souhaite narrer. Etre trop en rupture avec l'existant de l'interlocuteur peut créer le blocage. Par enthousiasme, on peut paradoxalement l'alimenter. Par ailleurs, l'aspect multidimensionnel de la culture (pays, région, entreprise, service interne) est important à intégrer pour saisir les subtilités.
Médias sociaux, 2.0, social media, social business, entreprise 2.0, etc... soit cela éveille la curiosité pour aller plus loin, soit cela semble trop compliqué.
L'idée serait ainsi de :
- se renseigner sur son interlocuteur, sur son audience : attentes, environnement & culture, expériences vécues, langage et représentations utilisés, mots barbelés, déclencheurs (connaître son existant)
- de répondre aux attentes, de clarifier l'intérêt en utilisant un langage simple et peu en rupture (s'adapter à son existant)
- d'avoir une série de petits pas graduels (enrichir, faire évoluer son existant)
(crédit photo)