Le cardiologue a juré de livrer la plus grande guerre à son ex, une femme forte, brillante, une fonceuse qui en avair vu d'autres. Incapable de la blesser comme il le souhaitait, il a été lui faire mal de la pire manière possible. En assassinant ses deux enfants de ses mains. Poignardant 46 fois deux petits êtres sans défenses.
La propre soeur du cardiologue a elle-même envoyé une lettre aux gens concernés de l'après-vie du meurtrier afin de leur faire part de sa totale non-confiance en son propre frère. Cet aveu d'une proche est pratiquement une confirmation que les jurys, qui n'auraient pas pu savoir, ce sont trompés. Je serais d'ailleurs curieux de savoir si, maintenant qu'ils ont accès à toute l'information, si ils/elles rendraient le même verdict.
Ce verdict, à jamais, nous fera réagir une fraction de seconde lorsque son nom sortira quelque part. Même si on parle d'un autre Guy Turcotte qui n'a rien à voir avec le triste cardiologue.
Ça nous est arrivé à un garagiste et à moi quand j'ai fais poser mes pneus d'hiver ce week-end. Le gars au téléphone prenait rendez-vous pendant que je payais le mien.
"Oui monsieur, mardi 16h00, à quel nom je fais le rendez-vous?...Turcotte?...Guy Turcotte?"
Quand il a raccroché et qu'il m'est revenu, on s'est échangé un regard sans rien se dire sur le sujet.
Qu'y a t-il à dire sur le sujet de toute façon?
Sinon que le Québec a besoin d'un psy.
Un psy depuis Guy.