Dette: réaction primaire de la France

Publié le 07 novembre 2011 par Kalvin Whiteoak

Sarko prié par Merkel de mettre de l’ordre dans les finances de son empire prévoit semble-t-il un mélange de quarts et de demi-mesures ni subtil ni efficace pour gratter au total, par couches successives, quelques 8 à 10 milliards sur le dos du Français moyen.

Histoire de bien lui faire comprendre ce que coûte les conneries libérales.

Outre que ces rustines ne serviront à rien sauf à alourdir encore le poids de la crise pour les plus défavorisés, elles sont le reflet de l’incapacité de la France à penser et à faire simple.

Elle a tellement voulu multiplier les petits cadeaux et autres niches en faveur des nantis qu’elle ne sait plus où donner de la tête. Son système fiscal est une sorte de paradis pour les riches, a condition qu’ils l’étudient.

En volume, la France est sans doute le plus grand paradis fiscal de l’Europe. Mais elle n’ose pas le crier sur les toits, puisque combattre ces paradis est redevenu une manie de Sarko.

A cela s’ajoute une incapacité à dégager de la croissance. Et ceci pour diverses raisons, dont l’une est très simple à comprendre.

Pour obtenir de la croissance, il faut que la population ait du pouvoir d’achat. Or depuis 20 ans, le tiers environ de la richesse française a passé des couches populaires ou moyennes vers les riches ou super-riches.

Impossible sans réforme de ce partage social de la richesse d’avancer valablement d’un seul pas vers une résolution à long terme de la crise de la dette.