Le plus ancien temple de Shanghai, le temple Longhua

Publié le 07 novembre 2011 par Charles Carrard

Si Shanghai n'a pas la richesse culturelle de Pékin, on trouve cependant quelques endroits intéressants à visiter, comme le temple Longhua (Longhua Si, 龙华寺, le temple de la grandeur du dragon).

Construit en 282 ap J.C au cours de la période des trois royaumes, il fût détruit plusieurs fois et reconstruit sous les Qing.

Il est typique de la secte bouddhiste des Chans avec ses cinq halls agencés autour d'un axe Nord-Sud.

Visite en photos

 La pagode de sept étages est la seule qui subsiste encore à Shanghai ; elle est bâtie de briques et de bois et date de 977


Ce temple se trouve au sud de Shanghai, à proximité de la station de métro Long Cao Lu. 

La première construction date de 242, ce qui fait de cet endroit l’un des premiers centres de culte bouddhique de la région avec le temple Jing’an. 

Les dernières rénovations datent de 1979, mais l’ensemble a bien conservé la disposition caractéristique des temples zen bâtis sous les Song.

 La pagode Longhua est aujourd’hui séparée du temple par une route. 

La salle des 500 Lohan (« arhat » en chinois). Ces 500 statues dorées représentent les 500 « arhats » qui assistèrent au premier Concile Bouddhique. Chaque personnage est unique et en cherchant bien vous découvrirez au milieu de la foule des Lohan hilarants.

La première structure semble remonter à 247, reconstruite en 977. 

La pagode a visiblement résisté à de nombreux incendies et inondations, avant d’être rénovée une fois de plus en 1954. 

Cette rénovation a d’ailleurs permis de restituer les éléments architecturaux initiaux, qui avaient été plus ou moins dissimulés par de multiples rajouts au fil des siècles. Très fragile, la pagode est aujourd’hui fermée au public, mais on peut toujours l’admirer de l’extérieur.

A l’ouest de l’enceinte du temple se trouve le cimetière des Héros de la révolution communiste, commémorés par une grande pyramide en verre construite en 1995.

Le monastère est aussi réputé pour ses textes bouddhiques et sa collection de sceaux impériaux des dysnasties Míng et Qing. 

De nombreuses cérémonies y sont encore célébrées, à l'occasion de funérailles ou d'anniversaires.

La salle des incinérés

Dans une rue adjacente