Si la crise avec la Grèce trouble les bourses, la démarche de « convoquer » un chef de gouvernement comme l’on fait Angela Merkel et Nicolas Sarkozy au G20 de Cannes paraît comme le dictat d’un bureau directoire.
Que les 16 pays de la zone euro « demande » au premier ministre grec de venir parler de son initiative de référendum, on peut le comprendre, mais le mot employé dans les médias « convocation », paraît déplacé.
Imaginons que l’on apprenne un jour que Barack Obama « convoque » Nicolas Sarkozy ou Angela Merkel, pas vraiment sur que les deux responsables apprécieraient !
Sauveur(s) de l’Europe et du monde avait –il dit dans son interview télévisée face à Calvi et Pernault … on en est loin, sans oublier ce tournant vers la Chine pour trouver une porte de sortie à la dette …
Ce n’est, ou ne sont plus des sauveurs, mais comme des décideurs pour la Grèce, qui risquent mettre en péril l’indépendante monétaire de l’Euro !
Geórgios Andréas Papandréou, voulant sans doute se la jouer « indépendant », avec l’annonce du référendum, coup de couteau à un accord, qui a coûté cher aux marchés, fut un coup de bluff qui ne lui a pas permis de rester au pouvoir.
En définitive, du temps et de l’argent de perdu pour rien, vu qu’il n’y aura aucun référendum, un premier ministre qui a perdu son poste … et quelques jours de panique pour une goutte d’eau dans la mer !
Il est temps que ce pays à l’histoire prestigieuse, retrouve ses marques et son indépendance.