Downton Abbey // Saison 2. Episode 7. Episode Seven.
La folie d'un homme, et bien sûr je parle de notre cher Thomas. Petit à petit le personnage a plongé dans cette folie inextricable. La scène de fin autour du personnage était d'ailleurs tellement
impressionnante qu'elle restera selon moi comme l'une des meilleures de la série jusqu'à présent. C'est à la fois cruel, touchant et d'une rare beauté sentimentale. Thomas, le personnage que je
détestais durant la première saison a trouvé cette année le moyen de se rendre à la fois passionnant et attachant. Tel est la dure vérité. Thomas est un personnage qui ne manque pas de charisme
cette année, tout en étant au delà même du touchant. Il surprend, nous fait vibrer. Thomas n'est donc plus à Downton puisque l'hôpital de charité est maintenant fermé - la guerre est terminée,
nous sommes en 1919 - et veut tenter de se faire de l'argent sur le marché noir. Sauf qu'il va se retrouver ruiné en un rien de temps quand son fournisseur va lui tendre un piège. Le scénario est
malin sans être subtile, on voit très bien que le but est de le faire revenir à Downton en tant que valet.
La force d'un homme, et c'est de Matthew que je parle. La scène presque berbère d'un homme qui a tout perdu lors de la guerre et qui qui retrouve l'usage de ses jambes m'a fait versé de belles
larmes de joies. C'est là que l'on voit aussi l'attachement que l'on a pour une série. Je m'y attendais pas du tout, et même si au fond cela peut passer pour une faiblesse du scénario - à la fois
pour faire pleurer dans les chaumières, car ça a fonctionné sur moi notamment, mais aussi pour avancer et faire avancer le personnage de Matthew avait même qu'il ne devienne périmé -. Bien sûr
cette scène aussi est marquante et pourrait bien être l'une des plus belles qu'est connue la série. Cela ne dure pas longtemps, juste quelques minutes, mais c'est suffisamment long pour que l'on
puisse prendre littéralement notre pied. Downton Abbey est la série d'époque par excellence, ce qui arrive à rendre l'archétype même du choc des cultures et des classes en un gloubiboulga sensé
et surtout excellent.
Robert est un homme qui depuis que la guerre est fini se prend lessivé par le temps, et fini lui même. Je le comprends tout à fait, sans la guerre, sans toute cette excitation qu'il y avait à Downton Abbey il perd un peu de sa carrure, de sa stature mais aussi de son pouvoir. Ainsi, ce nouvel épisode et j'en oublie des passages, notamment autour de John Bates qui est enfin innocenté puisque l'on découvre que Vera s'est suicidée en s'administrant une dose de poison mortel, et qui va donc pouvoir enfin vivre son nouvel amour. Au final, Downton Abbey livre sûrement l'un de ses épisodes les plus vrais, tantôt transitoire, tantôt exutoire pour certain. J'oublie même la petite Daisy qui derrière ses airs de petite sottes est en faite un personnage accompli qui arrive à faire passer des millions de sentiments rien qu'en un seul regard éberlué. Une beauté rare en télévision, cette série est aussi surprenante qu'un mirage. Les anglais frappent toujours aussi bien.
Note : 10/10. En bref, la perfection une fois de plus.