genre: fantastique
année: 2006
durée: 1h20
l'histoire: Thomas a passé les 40 dernières années de sa vie en exil. Un jour, sa femme meurt violemment. Désespéré, il reçoit une carte de l'amour. Cette carte est un signe du passé. Un signe d'une personne morte il y a 40 ans.
la critique d'Alice In Oliver:
Cela fait désormais plusieurs années que le cinéma espagnol s'impose dans les genres fantastiques et horrifiques, avec quelques références à la clé: Le Labyrinthe de Pan, L'Orphelinat, Rec et Rec 2, pour ne citer que ceux-là...
On attendait évidemment beaucoup de Spectre, réalisé par Mateo Gil en 2006, d'autant plus que c'est un certain Narciso Ibanez Serrador qui sévit ici en tant que producteur. On connaît les qualités de ce cinéaste, connu notamment pour avoir signé Les Révoltés de l'an 2000.
Mais visiblement, El Chicho (c'est le surnom qui est donné à Narciso Ibanez Serrador) semble peu concerné par ce long-métrage fantastique.
La thématique tourne essentiellement autour des vieux fantômes du passé. Attention, SPOILERS ! Nous faisons alors la connaissance de Thomas, un vieil homme, en proie aux démons du passé.
En effet, il y a plus de 40 ans de cela, Thomas s'était épris d'une belle femme mystérieuse, plus âgée que lui.
C'est elle qui a mis fin à sa virginité et qui lui a fait découvrir l'amour.
Mais des rumeurs tournent autour de cette bonne femme, considérée comme une sorcière aux griffes maléfiques.
Et très vite, Thomas prend conscience qu'il a été possédé par son amoureuse. Bref, rien de bien passionnant dans ce petit film fantastique, qui multiplie les lieux communs. Ensuite, Spectre est assez bavard.
Certes, toutes les explications seront données à la fin du film, mais l'ensemble se révèle peu convaincant, la faute à un rythme très lent, et à certaines longueurs (pourtant, le long-métrage ne s'étale que sur une durée d'une heure et 20 minutes de bobine). En résumé, Spectre est un film fantastique décevant et ennuyeux. Que dire de plus ?
Note: 04/20
Note naveteuse: 15/20