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Climat: assez de mensonges!

Publié le 06 novembre 2011 par Copeau @Contrepoints

En matière de climat, le manque d’éthique et la malhonnêteté ne sont pas des cas isolés.

Par Nathalie Elgrably-Lévy, depuis Montréal, Québec

Climat: assez de mensonges!
Connaissez-vous Richard Muller? Il s’agit du physicien responsable du projet BEST (Berkeley Earth Surface Temperature) qui a récemment bénéficié d’une couverture médiatique internationale pour ses recherches relatives à la thèse du réchauffement climatique. M. Muller a d’ailleurs signé un texte dans le Wall Street Journal dans lequel il affirme qu’il n’existe plus aucune raison de douter du réchauffement, car les conclusions de son étude prouvent que ce phénomène est bien réel.

Or, voici que Judith Curry, une climatologue membre son l’équipe, a fait des révélations embarrassantes. Selon elle, le professeur Muller induit la population en erreur, car les données qu’il a utilisées montrent au contraire l’absence de réchauffement depuis environ 13 ans. La Global Warming Policy Foundation, qui a étudié les données dont le projet BEST s’est servi, a appuyé les dires du professeur Curry.

Normalement, un chercheur qui « déforme » la réalité ne mérite pas qu’on parle de lui. Mais ce cas est différent. Non pas parce que la nouvelle est importante en elle-même, mais bien parce qu’elle s’ajoute à la longue et triste liste d’erreurs, de demi-vérités et de mensonges entourant la question du réchauffement climatique. En voici un petit échantillon.

En 2005, l’Organisation des Nations unies (ONU) avait annoncé que le réchauffement ferait 50 millions de réfugiés dès 2010. Cette prévision ne s’est pas réalisée. On nous avait affirmé que le niveau de la mer augmenterait de manière spectaculaire, que la ville de Venise serait submergée en l’espace de quelques décennies et que la fonte des glaciers de l’Himalaya était proche. Aujourd’hui, les études les plus sérieuses indiquent que le niveau des eaux est normal et que Venise n’a rien à craindre. L’ONU a également été obligée de se rétracter en ce qui concerne l’Himalaya, et de présenter des excuses pour avoir porté au rang de science des affirmations tirées de travaux d’étudiants et de magazines. Quant aux scientifiques qui affirmaient que les ours polaires meurent en raison de la fonte des glaces, l’un d’eux est soupçonné de faute professionnelle et doit passer au détecteur de mensonges.

Finalement, n’oublions pas qu’il a été à maintes reprises démontré que le graphique en forme de bâton de hockey du climatologue Michael Mann est sans fondements, et que le scandale des courriels de l’Université d’East Anglia a révélé que des chercheurs avaient manipulé des données pour prouver la thèse du réchauffement.

En matière de climat, le manque d’éthique et la malhonnêteté ne sont pas des cas isolés. Ottmar Edenhofer, un membre influent du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), a avoué que la véritable préoccupation de l’ONU est de redistribuer la richesse à travers des politiques environnementales. Voilà qui explique sans doute l’alarmisme injustifié qu’on tente de nous communiquer. Mais alors, pourquoi les balivernes dont certains nous abreuvent n’éveillent-elles pas notre indignation? Pourquoi sommes-nous si tolérants face à pareil simulacre de science? Un mensonge est un mensonge et le fait qu’il soit « vert » ne devrait pas le rendre plus acceptable!

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Sur le web.
Cet article a aussi été publié dans Le Journal de Montréal, p. 23.


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