Platon, Lettre VII (extrait)

Publié le 06 novembre 2011 par Xavierlaine081

 

Quand quelqu’un vient me demander conseil sur un des points les plus importants de sa vie, par exemple sur la possession de richesses ou le soin à donner au corps ou à l’âme ; si sa vie de tous les jours me semble avoir pris une certaine tournure ou s’il paraît être d’accord pour obéir à mes conseils sur ce pourquoi il me consulte, je mets tout mon zèle à le conseiller et je ne m’arrête qu’après m’être religieusement acquitté de ma tâche. Mais si quelqu’un s’abstient de me demander tout conseil, ou s’il est clair qu’en aucune façon il ne suivra mes conseils, je ne vais pas, sans y avoir été convié, aller trouver un tel homme pour lui donner des conseils et le contraindre, fût-il mon propre fils.