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Le rêve américain de James Gray

Par Mickabenda @judaicine

James Gray, Joaquin Phoenix-judai-cineMarion Cotillard s’apprête à jouer sous la direction de James Gray aux cotés de Joaquin Phoenix et Jeremy Renner dans un drame intitulé provisoirement Low Life.

Mené par trois acteurs et un réalisateur au sommet de leurs arts respectifs, le projet Low Life, intéresse le distributeur Wild Bunch.

Épaulé par Greg Shapiro, producteur de Démineurs, le cinéaste, fort de ses derniers succès critiques et publiques Two Lovers et La Nuit nous appartient, va user de ses talents de metteur en scène pour dépeindre la vie chaotique d’une émigrée polonaise (Cotillard) jalonnée par des péripéties avant même qu’elle ne quitte Ellis Island, célèbre lieu de transit vers le rêve américain.

Afin d’assurer la survie de sa sœur gravement malade, la jeune femme vend son corps en échange de médicaments et de nourriture. Puis, fraichement débarquée à New York, elle croise la route de petites frappes (Phoenix et Renner) assurément peu recommandables.
Si la participation de Jeremy Renner, de plus en plus présent sur nos écrans depuis Démineurs, n’est pas encore formellement établie, le réalisateur et Joaquin Phoenix se lancent dans leur quatrième collaboration.

Le tournage est  prévu en janvier.

James Gray  préfère la qualité à la quantité. Depuis Little Odessa (1994), œuvre de jeunesse remarquée, ce réalisateur américain n’a mis que trois autres pellicules en boîte.

Moins connu que d’autres grands réalisateurs de sa génération, James Gray a accompli, à quarante ans, une œuvre des plus intéressantes. D’une maîtrise formelle époustouflante, le cinéma de James Gray est composé de quatre drames : un film noir (Little Odessa), deux policiers (The Yards et La Nuit nous appartient – We Own The Night) en 2000 et 2007, et une histoire d’amour (Two Lovers) en 2008.

Né dans le Queens, James Gray est Juif d’origine russe. Ses grands-parents sont venus aux États-Unis pour fuir les pogroms. Son New York est différent de celui de Woody Allen ou de celui de Martin Scorsese. C’est la Russie aux États-Unis. Little Odessa, titre du film et lieu de l’action, est le surnom du quartier juif de Brighton Beach, dans le district de Brooklyn, où se concentre l’immigration russe sous la coupe de la mafia locale.


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