Dans le dernier numéro du magazine « Enjeux Les Echos », o, peut lire une interview accordée à la journaliste Pascale -Marie Deschamps par l’économiste américain Barry EICHENGREEN, Professeur d’économie à Berkeley.
Intéressant rappel, comme quoi il fait éviter de tout rejeter en bloc, de manière dogmatique.
Il prend pour exemple les banques françaises face à la crise de la dette grecque dans la zone euro.
Wall Street avait anticipé la sous capitalisation des Banques que nous observons désormais...
Il rappelle aussi que sur les Marchés Financiers, les investisseurs ont bien intériorisé la faiblesse politique de la Zone euro.
Wall Street a-t-il « comploté » contre l'euro et profité de la crise pour attaquer les banques européennes ?
B. E. — Wall Street est d'abord motivé par l'argent.
On lui a reproché de ne pas comprendre cette monnaie.
Mais il semble que son scepticisme était fondé.
Les Dix-Sept sont incapables d'agir vite et en cohérence.
Des gens ont pensé que certaines banques, françaises en particulier, étaient trop endettées, sous-capitalisées et exposées à la dette grecque et donc que leur cours était trop élevé.
Ils ont parié que ces actions allaient baisser.
Le pari s'est avéré correct.
Je n'ai pas utilisé votre expression « profité de » ; mais on peut en tirer cette conclusion.
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