A ce qu’il parait le milieu du jeu de rôle est très masculin… Peut-être pas en fait ! Florence Dupré La Tour vient de commencer un récit autobiographique en BD : “Cigish et le sacrilège”, ou comment une jeune fille bien élevée rentre dans le monde de la fiction par le biais des jeux de rôle. Florence appelle cela “L”Incarnfiction” !
Sa bio :
Florence Dupré La Tour est née à Buenos Aires en 1978 avec sa sœur jumelle (Bénédicte), elle suit ses parents et ses frères et sœurs d’abord à Troyes, puis en Guadeloupe (où elle découvre les jdr) pour ensuite finir à Lyon.
C’est Lyon qu’elle y fait l’école Emile Cohl, ; Puis fonde sa famille à Paris et travaille aussi sur l’adaptation animée de Petit Vampire de Joann Sfar (qui aussi est un rôliste). La suite ? Florence Dupré La Tour retourne à Lyon faire des BD (Borgnol, Capucin, la sorcière du placard aux balais, Tribute to Popeye) et des jeux de rôles.
C’est en cette année 2011, que Florence Dupré La Tour a entamé cette autobiographie de “rôliste”, bien que ce ne soit pas le seul thème abordé au fil des cases. C’est drôle, c’est tellement vrai, et c’est à suivre de près : “Cigish et le sacrilège” (sur le site de BD Grand Papier)
La première case de "Cigish et le sacrilège"
L’incarnfiction part du sentiment, pour le lecteur, pour l’auteur, le spectateur, le joueur de jeu virtuel ou autre, d’avoir toujours à faire l’effort d’aller vers la fiction, de rentrer dans son monde et de lui être soumis. C’est désormais à la fiction, et aux éléments qui la constituent de se déplacer, dans un juste retour des choses, vers le monde réel. Le mien, et peut-être…. le vôtre. Alors, la “réalité augmentée”, cette expression galvaudée et ridicule prendra ici tout son sens. Ces pages autobiographiques retranscrivent une expérience d’incarnfiction, centrée sur le personnage et débutée plus ou moins vers juin/juillet 2011.