La dernière fois que je suis allée au cirque, je devais avoir le même âge que Coline aujoud'hui (3 ans et demi). J'en avais gardé un souvenir vague plutôt une impression, un ressenti évocateur de l'enfance. Et depuis j'ai toujours eu une certaine affection pour ce milieu du cirque et toute l'imagerie qui l'accompagne. Le cirque traditionnel est plus que centenaire. Dans mon imaginaire, le monde du cirque c'est la vie de bohème, les sagas familiales, la convivialité populaire.... tout un univers fantasmé par le prisme du cinéma : de The Circus à Bye bye BlackBird en passant par Freaks, The Elephant Man, La nuit des forains.
En accompagnant Coline voir le cirque PINDER cet après-midi, j'avoue que j'étais aussi enthousiasme qu'elle. Nous avons passé un moment extraordinaire: numéros de dressage, acrobates, équilibristes, trapézistes, jongleur, contorsionniste, clown, j'ai été littéralement subjuguée par leur prestations. Ce qui m'a le plus frappée tout au long de la représentation, c'est la présence du corps, des corps, sublimés par les costumes flamboyants, tendus, toniques, sculptés par l'exercice physique quotidien. Ces corps magnifiques, ces visages illuminés m'ont littéralement captivés pendant les 2 heures qu'a duré ce formidable spectacle vivant. Seul moment désagréable, les numéros de dressage où j'ai beau me dire que ces animaux n'ont jamais connu autre chose, je n'arrive pas à accepter l'idée de me retrouver là assise à contempler un éléphant monumental et majestueux réduit à cet état de servitude.
C'était bien ... j'y retournerai.