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* Lors d'une première interview avec Ferrari et Pujadas le petit Nicolas s'était souvent plaint de son orifice nasal. Selon certains sources médicales (que je ne dévoilerai pas, na !) notre Président souffrirait de Ferrarhinite passagère doublé de Pujadasthme réccurrent.
** C'est le prix Nobel d'Economie James Tobin qui, le premier, a suggéré, en 1972, une taxation sur les transactions monétaires internationales afin de dissuader la spéculation.
A l’issue du G20 qui se déroulait à Cannes on ne délivra pas les césars pour des prix d’interprétation du meilleur débiteur européen (la Grèce) ou celui du chef le plus valeureux (Sarkozix le gaulois). Non, on eut droit à une interview croisée des chefs d'Etats français et américain. Cette brillante prestation eut lieu ce vendredi 4 novembre 2011 lors des journaux de 20 h de TF1 et de France 2.
Comme il fallait s’y attendre c’est Ferrari (TF1) et Pujadas (F2) qui menèrent les interviews en prenant bien soin de parler anglais lorsqu’ils s’adressaient à Obama.
S'agissant de la Grèce, Sarkozy a mis l’accent (français) sur les "devoirs" des pays membres de la zone euro :
- On ne peut pas dire aux contribuables allemands ou français de prêter de l'argent, a-t-il expliqué, si les Grecs disent que les mêmes règles ne les concernent pas !
Mais comme dirait Pierre Dac un concerné n’est pas forcément un imbécile en état de siège.
Questionnés sur le principe d'une taxe sur les flux financiers (merci Mr Tobin !!) les deux Présidents ont partagé une volonté commune (de façade ?) :
- On ne peut pas avoir des intéressements importants aux risques énormes quand le citoyen doit ensuite en assumer le fardeau financier, a assuré Obama.
Un phare d’eau ! Logique, le monde est noyé dans un surplus de liquidités ! Mais qui tient la lanterne ? Pas les grecs, lents, ternes. Sûrement les Chinois !
Et Sarkozy de renchérir :
- Barack est le premier président américain à faire un pas sur ce dossier délicat, pour lequel le G20 de Cannes n'a pourtant toujours pas trouvé de consensus.
Ils se seront juste débarrassés de « cons sangsue » (terme péjoratif qui désigne les Grecs décidemment considérés comme incapables et tout juste bon à sucer le sang pécuniaire des autres).
- L'économie est aujourd'hui si mondialisée que tout ce qui se passe en Europe impacte les Etats-Unis, a affirmé Obama avant de rappeler que l'Europe est "notre premier partenaire commercial".
Sur la diplomatie, il a rendu hommage au "leadership" du petit nerveux et souligné sa coopération en Afghanistan. Mais on n’insista pas trop sur le pays des Talibans pour se consacrer à un satisfecit militaire (aucun mort !) dans le cadre de la campagne libyenne qui fit chuter Kadhafi.
- J'apprécie énormément notre partenariat, a précisé l’homme de la Maison Blanche.
C’était beau comme dans un film de guerre quand le GI’s blessé et sanguinolent tombe dans les bras d’une superbe résistance française homologuée FFI avec notation triple A.
Ce fut un moment d’émotion rare qui console notre pauvre monde d’être tombé dans une crise financière aussi lamentable et contre laquelle les grands de ce monde cherchent des remèdes improbables…