Jean-Christophe et moi. Deux bons amis et cela depuis notre enfance par laquelle vint l’adolescence un peu plus chaotique puisque ce fut l’arrivée des boutons d’acné en même temps que les premières amours où nous dûmes partager, parfois, les mêmes filles de l’université de Clermont-Ferrand. Nous prîmes la même direction, le professorat, mais pas la même langue puisque lui devint professeur d’Allemand ; quant à moi je fis au plus simple : professeur des écoles. Les langues étrangères, je les laissais aux étrangers et même si la langue allemande fut employée ( de force ) à une certaine époque dans notre pays, elle ne me passionnait pas plus que cela aujourd’hui.
Né de parents enseignants je n’avais jamais songé ne serait-ce qu’une fois d’un autre devenir et même si chaque année j’eus droit de la part des parents d'élèves au fameux laïus " prof’s fainéant et toujours en vacances… sinon en grève “ j’avais une grande passion pour ce métier ingrat.