En lisant le site de l'association russe de défense des droits de l'Homme, on se rend compte qu'il n'y a pas d'amélioration dans ce domaine. Rien qu'en cette seule journée, au moins quatre types de violations sont recensés :
- Des journalistes interdits de faire leur travail : Vladimir Varfolomeev, correspondant aux Echos de Moscou, a été arrêté car il suivant l'affaire de la journaliste moldave du The News Times, Natalia Morar, qui, pour la 2e fois, n'a pas été autorisée à entrer sur le territoire russe. Un journaliste anglais se trouve également à l'hôpital actuellement, les causes de son traumatisme crânien et de ses différentes blessures ne sont pas encore connues.
- Violence sur des ressortissants étrangers : mort d'un Tadjik dans la région de Sverdlovsk et passage à tabac d'un jeune Azerbaïdjanais de 11 ans à Moscou.
- Pression sur les électeurs : en Ingouchie, l'opposition affirme que chaque fonctionnaire de la république d'Ingouchie a l'obligation de faire voter au minimum 10 personnes lors de l'élection présidentielle. Pour étayer leur propos, ils mettent en ligne une copie du formulaire, intitulé "Projet 1+10.
- Mort suspecte : un jeune cadet du corps militaire d'Oussouriïsk a été retrouvé pendu, sa mère conteste la thèse du suicide. Elle pense qu'on l'a tué pour un téléphone portable.
Une nouvelle positive tout de même : la condamnation d'un officier russe, accusé d'avoir violenter une habitante de Novokouznetsk, a été confirmée, le Ministère des Finances doit payer une amende de 50.000 roubles.
Ситуация прав человека в России : пример нынешнего дня
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