Poutou... pour rien

Par Sergeuleski


   Poutou Vs Polony & Pulvar chez Ruquier le 29/10/2011... par peanutsie

Après l’éternel ado, sportwear et capuche sur le dos, qu’a été Besancenot ; un Besancenot aussi charismatique et chaleureux qu’une porte de prison…

Voici Philippe Poutou, ouvrier dans l’industrie automobile est le nouveau candidat du NPA à la prochaine élection présidentielle. Samedi soir, chez Ruquier, il passait son baptême du feu ; feu médiatique…

Envoyé au casse-pipes sans instruction ni formation  – à moins que ce pauvre Poutou ait tout oublié une fois devant les caméras -, le NPA souhaiterait se faire harakiri, qu'il ne s'y prendrait pas autrement !

Mais alors, où sont passés les candidats rôdés à la dialectique marxiste, à l'école du PC, de la LCR, de Lutte ouvrière, capables de renvoyer dans les cordes n’importe quel journaleux du PAF ?

Doit-on parler de naufrage ? S’agit-il d’un sabordage volontaire ? 

On sait que le NPA compte aujourd’hui moins de militants qu’à l’époque de la LCR.

Ou bien alors…  est-il question d’un sordide et pathétique règlement de compte interne entre… disons un courant Besancenot et un autre courant qu’on appellera Poutou ?

 Non ! On ne pouffe pas de rire !

Pour peu que de tels courants en eau pourtant morte et stagnante, puissent être concevables à l’échelle d’un NPA en pleine régression...

A quand un sigle NPA dans la position du fœtus ?

Tout ça pour ça ?! On sera tenté d’ajouter à l’heure où une candidature commune avec le Front de Gauche et son leader Jean-Luc Mélanchon  s’imposait, le NPA choisissant de présenter un candidat certainement plus chaleureux que son prédécesseur… mais totalement inadapté à la situation.

On connaissait des trotskistes à la dent dure, les tripes bien accrochées, et le cœur à l’ouvrage, mais on ne les savait pas à la fois pervers et cruels.

En effet, que penser d’un NPA qui ne trouve rien de mieux que de livrer en pâture aux médias un candidat sans préparation, un Poutou qui ne maîtrise aucun des sujets sur lesquels il est censé communiquer, candidat d'un NPA en dessous de tout et jean-foutre qui manifestement, n'attend plus rien ni des électeurs ni d'une élection présidentielle pourtant seule capable de lui permettre de s’adresser au plus grand nombre.

Après le PS, c’est maintenant de l’extrême gauche dont il nous faut désespérer face à ce nouveau fiasco politique qui, on peut l'imaginer, ne servira en rien les intérêts des classes ouvrière et populaire.