Assanabel, restaurant, traiteur.
38 rue Jacob, 75006 Paris.
tél. : 01 42 96 89 85.
Après son grand frère rive droite (rue Pierre Chausson) et un autre frère rive gauche (rue d’Alésia), Assanabel a débarqué, à St Germain des Prés, à la fin de l’été 2007. Le FigaroScope en a parlé fin 2007 : un cœur, pas mal, mais rien d’exceptionnel. Cela faisait plus de six mois que je passais devant, sans vraiment me décider à y entrer. Sans doute parce qu’il est trop près de chez moi, mais aussi parce que la déco, le cadre et l’emplacement (rue Jacob, au bout de la rue St Benoît) ne m’attirent pas plus que ça. Dans ce cas, autant tester uniquement la formule traiteur, à emporter. Et ça tombe bien, puisque ce soir là je suis en retard et que je n’ai pas le courage d’aller jusqu’à Rimal à Odéon. Je pousse donc la porte qui accroche un peu le sol, vais au fond, où un comptoir/caisse sépare la petite salle du fond des cuisines. Il est un peu après 19h30.
Le cadre ne me plait as plus que ce que j’imaginais, mais qu’importe, je ne vais pas rester longtemps. J’essaie d’avoir des informations sur la taille d’une portion. Au lieu de me montrer une boîte standard, le jeune serveur, cheveux gominés, essaie de me baratiner en me montrant ces horribles coupelles marron et jaune (incontournable dans les restaurants libanais au Liban dans les années 80, les fabricants/vendeurs ont du faire fortune) et en me disant qu’au restaurant ce serait rempli au tiers, alors qu’à emporter il y en a plus ça reviendrait à un quasi plein. Hum, à moitié satisfaisant comme réponse, mais je n’ai pas le choix. C’est d’ailleurs un peu plus cher que chez Rimal (où la portion standard est à 5€). Ici, pour les mezzés de base, ça oscille entre 5,25e et 5,65€. Je prends donc, en vrac : un hommos (pois chiches+téhiné), un taboulé (vert), un moutabbal (aubergines), un labné bala toum (nature, sans ail), un loubieh b’ziet (gros haricots verts plats + sauce tomate cuisinés), un chankliche (fromage de chêvre/brebis sec, légèrement relevé, feta like, avec mix tomates+oignons). Côté chaud : falafel, fatayer (épinard), kebbés en boulettes, samboussik viande.
Tout ça pour environ 55€. Une quinzaine de minutes d’attente. Je règle et vais faire un tour à la Hune, en quête de nourritures spirituelles. N’ayant pas trouvé grand chose d’intéressant, je me retrouve finalement à la fromagerie 31 (34 rue de Seine, 75006 Paris), où je pense que j’irai plus souvent.
Une vingtaine de minutes et quelques fromages après, je récupère ma commande (tout y est, ainsi qu’un dessert offert mouhalabieh like et du pain). Pain que je conseille de faire griller, c’est meilleur, même si mes invités semblaient préférer le non grillé, plus simple à manier. Pour quatre personnes (Marie, Nicolas, Guillaume et moi), ça fait largement l’affaire, ça irait aussi pour 5, puisque j’ai du mettre un peu de pression pour finir les barquettes. Pas de photos, désolé! C’était bon, assez copieux, mais je préfère Rimal, à la fois pour l’accueil, moins d’attente (cela dit, ce n’est pas forcément une mauvaise chose l’attente), et un meilleur rapport qualité prix. Ah oui, pour éviter que les bouchées chaudes ramolissent, penser à les sortir ou au moins à aouvrir les boites en plastiques, sinon, ça gâche un peu!