L’ivresse - mes vers s’y livraient -
s’évaporait en nuages du temps
Me voici muette seule sans vie
Mais je préfère enfant terrible d’une génération soumise
le silence la solitude la mort
plutôt qu’une vie sobre – respect
de la grammaire des rimes et du bon rythme
Je compterai mes syllabes
comme l’ivrogne les gouttes
au fond de sa bouteille
Rien n’apaisera ma soif d’écrire
Je tituberai sur mes vers
Pour renaître saoule de vie
France Burghelle-Rey.
In Lyre en double.