Film de Nicholas Meyer
Titre original: Company business
USA, Genre: Espionnage, thriller
Avec: Gene Hackman, Mikhaïl Baryshnikov, Kurtwood Smith, Terri O'Quinn, Daniel Von Bargen, Oleg Rudnik, Géraldine Danon, Nadim Sawalha...
Musique: Michael Kamen
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SYNOPSIS: Washington DC, Etats-Unis année 1990, Sam Boyd agent dormant de la C.I.A. est réveillé par sa hiérarchie. Une nouvelle mission l'attend. Procéder à un échange d'un espion russe avec un espion américain. L'agent Russe Pyotr Ivanovich Grushenko est sorti de prison pour être amené à l'aéroport de Dulles. Sam Boyd remarque au comptoir de l'Aeroflot un homme qui lui rappelle quelqu'un. Arrivés à Berlin, Sam Boyd et Grushenko se dirigent vers une station de métro berlinoise désaffectée. C'est dans les boyaux du métro qu'aura lieu l'échange. Mais lors de celui-ci Sam Boyd reconnaît l'homme de l'aéroport et un échange de coups de feu a lieu. Boyd et Grushenko doivent sauver leur peau face à leur hiérarchie qui les a piégés...
CRITIQUE: Le film se veut original traitant de la fin de la guerre froide après la chute du mur et de certains éléments des services d'espionnage, devenus gênants et dont les officines tentent de se débarrasser. Seulement, si le scénario a quelque originalité, la réalisation a été confiée à un tâcheron sans envergure. Le sieur Nicholas Meyer à la filmographie peu reluisante, tourne ce film à la va-comme-je-te-pousse. Pas la moindre idée de cinéma. Nos minables "femme d'honneur" "Commissaire Navarro" et autres "Julie Lescaut" font figure de chouette production à côté de ce film laborieux et pantouflard. De plus Mikhaïl Baryshnikov n'a pas grand chose d'un acteur. Il semble bénéficier juste de son accent russe pour justifier sa présence qui nous semble assez superfétatoire. Gene Hackman est un vieux briscard qui fait le minimum syndical mais il sait qu'il est le seul pilier sur lequel va reposer le film. Le concept de buddy movie ne fonctionne pas du tout dans ce film, les caractères n'étant pas suffisamment contrastés. Dommage car deux bonnes idées de cinéma avait surgi des cerveaux des scénaristes: un échange dans le métro berlinois, et une fin sur la Tour Eiffel. Ces deux décors naturels sont sous exploités eux aussi. La musique de Michael Kamen relève légèrement le niveau. Mais point trop n'en faut!
La scène d'anthologie: Boyd et Grushenko se retrouvent chez un arabe qui fut richissime grâzce aux trafics de laguerre froide et se retrouve ruiné depuis le réchauffement. Petite bouffée de comédie sympathique.
NOTE: 10/20
L'anecdote:
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