The creators project rencontre chromeo

Publié le 05 novembre 2011 par Hommeorchestre


David Macklovitch (Dave 1) et Patrick Gemayel (P-Thugg), plus connus sous le nom Chromeo, aiment se décrire comme « le seul partenariat réussi entre Arabes et Juifs depuis l’aube de la culture humaine ». Le duo compose depuis leur adolescence à Montréal.
Après avoir formé un groupe pendant leurs années lycée, Dave 1 et P-Thugg ont commencé à faire des prods hip-hop, et au même moment, Dave 1 faisait la rencontre du producteur Tiga, alors émergent, chez un disquaire où ils travaillaient tous les deux. En 2001, Chromeo rejoignait Turbo le label de le Tiga, et la suite est connue de tous.
Dave 1 (qui se trouve aussi être le grand frère d’A-Trak) se charge de la guitare et du chant. Il aime susurrer des chansons d’amour contemporaines avec une assurance incomparable (voir “Tenderoni”), mais s’est aussi permis un morceau inspiré de Robert Palmer qu’il décrit comme « une version Juive du mythe de Dom Juan ». Il est la plupart du temps accompagné de P-Thugg, au clavier, mais aussi, plus emblématique, à la talk box, qu’on retrouve dans la vidéo ci-dessus.
Le duo n’hésite pas à s’inspirer d’influences electrofunk comme Billy Ocean, Hall & Oates, Rick James et Marvin Gaye, qu’il combine à un style electro-synth robotique caractéristique de la fin des années 1970 et du début des années 1980. Chromeo est ainsi parvenu à se créer un style singulier, qui n’appartient qu’à eux. Leur univers visuel contribue également beaucoup à leur renommée, et en particulier leur dispositif scénique déconneur, avec ces synthés soutenus par de jolies jambes féminines toutes droit sorties des années 1980.
Quand ils ne sont pas occupés à créer des hits interplanétaires, Dave 1 peaufine sa thèse de lettres modernes françaises à l’Université Columbia de New York, tout en donnant des cours de français au Barnard College. P-Thugg fait de la comptabilité d’entreprise à côté, et ils reconnaissent tous deux avoir besoin du groupe pour s’accorder un peu de liberté.
Leur style doit aussi beaucoup à leurs clips « faussement cinématographiques », qu’ils décrivent comme des mini-films. On a fait une petite sélection de nos clips préférés du groupe. Vous pouvez aussi jetez un œil à leur tout nouveau profil Créateurs (ci-dessus- pour voir comment il s’y prennent pour prendre des « grooves clairs, basiques » de la fin des années 1970 et leur donner le traitement qu’il faut pour les dancefloors de 2011.
Soources : thecreatorsproject.com