Achat impulsif, mais non regretté, c’est le livre d’Alice Kuipers intitulé : « Ne t’inquiète pas pour moi ».
Ce livre est magnifique. Il est très court à lire, puisque je l’ai lu en moins d’une heure mais il est très intense en émotions. Le livre comporte 242 pages, mais il est très rapide à lire car il retranscrit une correspondance entre une mère et sa fille par post-it interposés, donc forcément vous trouverez quelques pages où le dialogue est très court. Parfois, juste 3 petits mots et c’est tout.
Résumé :
C’est l’histoire d’une maman très occupée par son métier de médecin obstétricien à l’hôpital et sa fille Claire qui elle, ne pense qu’à sa petite vie d’adolescente. Les 2 narratrices ont souvent du mal à se parler de par leurs préoccupations respectives et c’est par des petits mots collés sur le frigo qu’elles communiquent entre-elles.
Sur ces petits post-it, on y trouve de tout, une liste de courses, des petits mots doux ou encore des petits rappels du genre « MAMAN ! S’TE PLAÎT S’TE PLAÎT S’TE PLAÎT DONNE-MOI MON ARGENT DE POCHE !!! ». Des mots qu’elle écrit en gras et capital pour donner encore plus d’importance à ces pensées.
La mère de l’adolescente apprend qu’elle est tombé malade et essai désespérément de trouver un moment avec sa fille pour discuter de son cancer avec elle autrement que par post-it.
Elles prennent alors conscience de l’importance du temps qui passe et des moments qui leur reste.
Mon avis :
On peut être décontenancé en lisant les premières pages que l’on pense en premier lieu sans importance, puis au fur et à mesure que l’on découvre l’histoire, ces premières pages prennent un tout autre sens.
Moi aussi je discutais énormément avec ma mère par ce biais-là. Des petits mots d’amour que l’on laisse sur la table de la salle à manger quand on sait que l’on ne va pas se croiser de la journée – des petits mots, juste pour dire que l’on pense à l’autre. C’est peut-être aussi pour ça que j’ai tant aimé ce livre, parce qu’il m’a rappelé certaines conversations quasi-similaires avec ma mère.
« Tu avais l’air fatiguée hier soir, maman, j’y ai repensé en allant me coucher. Est-ce que c’est plus inquiétant que je ne le crois ? Parfois, on dirait que c’est plus facile de poser les questions par écrit, pour te demander comment tu vas et comment ça se passe avec le médecin, tout ça […] »
Au fur et à mesure de l’histoire on sent d’avantage que le temps presse et que chaque moment entre les 2 personnages devient de plus en plus sérieux. L’ado commence à penser à autre chose qu’à son petit nombril et l’amour qu’elles se portent l’une envers l’autre devient de plus en plus poignant. On finit de lire ce livre avec la gorge serrée.
On prend conscience de la dureté de la vie et de sa fragilité. On apprécie davantage les moments présents avec sa mère et on se rend compte de la place qu’elle prend dans votre vie et dans votre cœur.