Charlie's Angels // Saison 1. Episode 6. Black Hat Angels.
J'ai le droit de dire que la série va me manquer quand les 8 épisodes tournés auront été diffusés et qu'on en entendra plus parler ? C'est un peu le syndrome que j'ai avec pas mal de séries à
mettre dans la même case comme Wonder Woman 2011 qui n'a rien eu à part un pilote sympa, ou encore Knight Rider malheureusement déprogrammée de la grille de NBC. Charlie's Angels était donc mon
espoir de voir un peu ce genre de séries percer sur le petit écran américain. Ce n'est pas le cas et je suis déjà triste. Mais bon, passons cette petite larme de désespoir pour nous attarder sur
"Black Hat Angels". Les anges enquêtent sur le kidnapping d'un artiste qui va les mener au gérant d'une galerie d'art qui a été victime d'extorsion. C'est tout de même là qu'on aura une petite
scène, la visite chez ce bonhomme. La scène en entier était hilarante, et excellente. Jusqu'au petit twist que j'avais vu venir mais pas de cette façon.
Alors que l'identité de Bosley a été usurpée par une très grande hackeuse - qui se fait passée pour un mec sur la toile et je crois que "lui" et Bosley était proche : je le savais, Bosley est
gay. C'est obligé. Il n'a même pas encore mis une ange dans son lit. C'est dire -. L'histoire se suit très très facilement, sans grand problème on plonge très vite dans l'univers de l'épisode et
ce qu'il veut nous raconter. Rien que la scène dans la banque était excellente. Je sais pas comment la série fait parfois mais je crois que cela vient des créateurs - à qui l'on doit Smallville
-. Ils sont des génies du bizarre, et d'un genre que seul des gens comme moi peuvent comprendre. C'est fou. En tout cas, moi je suis à 100000 % derrière cette série - on peut pas être devant
désolé Bosley -. Black Hat Angels se concentre donc énormément sur Bosley, en osant vraiment le mettre en avant. C'est toujours un risque mais la série a un public tellement féminin qu'il faut
bien les exciter les ménagères responsable des achats, qu'elles achètent des iPad.
Oui, d'ailleurs la série n'avait pas encore utilisé le mot iPad, mais maintenant c'est chose faite. Apple peut dire merci, ils ont fait une publicité efficace dans le pilote, et
maintenant là. Ils doivent être comblés. On découvre donc le passé de Bosley en tant que hackeur. La série nous offre un peu plus d'intrigue autour du personnage ce qui n'était pas de refus.
Bref, au final on a donc un solide épisode de Charlie's Angels avec plein de fun de partout, une hackeuse bien sympathique qui nous offre un twist certes attendu mais bien intégré à l'épisode en
lui même. J'ai hâte de voir les deux derniers épisodes de la série, mais j'ai aussi une hantise à l'idée de me dire : ça va me manquer Minka Kelly et sa coiffure bizarre qui sort un badge du FBI
- d'ailleurs cette scène était plus crédible pour l'actrice que tout son personnage en entier -.
Note : -/10. En bref, une fois de plus le délire de cette série est au sommet. Bosley tourmenté et troublé c'est bon ça.