Dans les deux cas, il ne s'agit aucunement pour le Chef de l'Etat de justifier devant les Français ses choix politiques et d'accepter le risque d'un débat contradictoire. Bien au contraire, de la même manière qu'il a utilisé les services d'un producteur et d'un réalisateur ami pour son émission de la semaine dernière, Nicolas Sarkozy utilise aujourd'hui l'interview croisée avec Barack Obama pour se mettre en scène.
Personne ne peut être dupe d'une opération de communication qui utilise le G20 et ses participants pour des objectifs réduits à des enjeux de politique intérieure. Qui pourra encore croire que le Président de la République, malgré ses dénégations, n'est pas déjà en campagne électorale ?