Le Tahrir (canadien) et le Saoirse (irlandais) sont à moins de 80 miles de Gaza. Cette nuit, 2 navires de guerre sont apparus à proximité et des avions les ont survolés... Les passagers ont demandé aux autorités de leurs pays de les protéger mais en vain.
Important news from Irish boat: 2 israeli warships shadowing #Saoirse, 2 spotter planes overhead. 61 miles from coast
Fin des NEWS
Les deux bateaux de la troisième flottille internationale, partis de Turquie pour essayer de briser le blocus imposé par Israël sur la bande de Gaza, se rapprochaient de leur but, vendredi matin, s'attendant à être interceptés par Israël, a indiqué un coordinateur de l'opération. "Les deux bateaux se rapprochent des eaux contrôlées par Israël et leurs équipages ont reçu pour consigne de ne pas opposer de résistance à la marine israélienne lorsque celle-ci tentera de les intercepter", a indiqué M. Denis Kosseim, porte-parole des coordinateurs de cette équipée depuis le Canada.
"Nos délégués ont signé un document dans lequel ils se sont engagés à ne pas opposer de résistance en cas d'arraisonnement de la part d'Israël. Nous espérons qu'ils pourront ensuite repartir chez eux sans être inquiétés", a insisté M. Kosseim. Une porte-parole de l'armée israélienne a confirmé à l'AFP que "les deux bateaux se rapprochent et leur progression est surveillée par la marine qui établira le contact en temps opportun".Cette mini-flottille composée d'un bateau irlandais, le Saoirse ("liberté" en gaélique) et d'un autre canadien, le Tahrir ("libération" en arabe), transportant du matériel médical et des militants, est partie mercredi après-midi de Fethiye, dans le sud-ouest de la Turquie, et prévoit d'arriver vendredi 4 novembre à Gaza. En comptant les membres d'équipage et les journalistes invités, 27 personnes se trouvaient à bord des deux navires, qui transportaient 30 000 dollars de médicaments, selon un communiqué transmis par l'organisation "Freedom Waves To Gaza" (Vagues de la liberté vers Gaza).Selon un message envoyé sur Twitter, dont la provenance n'a pas été précisée, les navires se trouvaient vendredi vers 9 heures locales (8 heures, heure française) à moins de 100 milles marins de Gaza (185,2 km). "Nous poursuivons notre progression vers Gaza, et avons hissé ce matin le drapeau palestinien", a indiqué un autre message.Selon l'Organisation pro-palestinienne International Solidarity Movement (ISM), l'arrivée des deux bateaux dans le port de Gaza est prévue vers 9 h 30 locales (8 h 30, heure française).LA MARINE ISRAÉLIENNE AUX AGUETSDes bateaux de guerre israéliens se sont rapprochés jeudi à six milles de la mini-flottille tandis que des avions de reconnaissance la survolaient, a indiqué le militant irlandais Fintan Lane. Bien que se trouvant dans les eaux internationales, l'équipage et les passagers de la mini-flottille craignent que leurs bateaux soient arraisonnés par les militaires israéliens pendant la nuit, a ajouté le militant."Nous n'avons aucune intention de pénétrer dans les eaux territoriales israéliennes, nous n'avons pas l'intention d'aller en Israël. Notre destination est Gaza", a encore affirmé Fintan Lane. Pour lui, "si les Israéliens essaient d'empêcher les deux bateaux de se rendre à Gaza ou de les forcer à accoster en Israël, cela reviendrait à un kidnapping".La marine israélienne "se tient prête pour les empêcher d'atteindre la bande de Gaza", a déclaré mercredi soir la porte-parole de l'armée israélienne aux journalistes. "Nous comprenons qu'il s'agit une fois encore d'une nouvelle provocation dans une longue liste de provocations contre l'Etat d'Israël", a poursuivi Avital Leibovitch, soulignant que la commission d'enquête internationale des Nations unies avait reconnu la légalité du blocus de la bande de Gaza. Israël défend régulièrement son droit à maintenir le blocus de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, afin d'empêcher la contrebande d'armes.Un porte-parole du ministère irlandais des affaires étrangères a affirmé à l'AFP que "tout était tenté pour empêcher une répétition de l'incident survenu à la première flottille." Celle-ci avait appareillé en mai 2010, mais elle a été arrêtée par la marine israélienne lors d'un raid qui a fait neuf morts parmi les militants turcs et provoqué une crise diplomatique entre la Turquie et Israël. Une deuxième flottille a essayé de partir de Grèce en juillet, mais les autorités grecques lui ont interdit d'appareiller. (tiré de l'article du Monde : )Cette action d'aujourd'hui vient après une précédente préparée en avril 2011 voir détails ici