@communiquer : nuit

dépliant réalisé par la classe de 2nde Métiers Electrotechnique du lycée Latécoère d'Istres et l'Espace Pluriel Jeunes. D'autres contenus sur le sujet sont accessibles en cliqant sur l'image.

Et vous ?… êtes vous cyberaddict ?

J’avais décidé en me levant de faire un billet sérieux, dense, riche, documenté, bien travaillé. De l’artisanat fier de son savoir-faire, plutôt que ces babioles faites à la va-vite pour appâter le chaland et gagner toujours plus de visiteurs… tout en faisant œuvre de militantisme.

Et puis je suis tombé sur cet article. La plupart des gens qui le liront s’en détourneront probablement avec une moue d’incompréhension, ne se sentant pas concernés par de telles niaiseries. Pourtant, cela tombe bien, je me posais justement quelques questions sur mon état d’accoutumance à l’information… comme bien d’autres blogueurs et internautes, je suppose. Quand ils sont honnêtes avec eux-mêmes, ils savent trop combien cela peut devenir une drogue. Et feront ce qu’il faut pour s’en prémunir. (Ou pas). Cette visite virtuelle est pour eux (nous).
« Trop d’informations peut rendre malade. Dès lors, un traitement s’impose. C’est le fil conducteur d’une exposition insolite au Musée de la Communication de Berne…. ».

 Attention: communiquer nuit.

Du 4 novembre 2011 au 15 juillet 2012

Objectifs et contenu de l’expo : comment maîtriser sans stress le flot de la communication, «check-up» assisté par ordinateur, analyse votre comportement en matière de communication et l’utilisation que vous faites des médias, Où se situent l’utilité, le plaisir et la souffrance? Quels sont les symptômes de la cyberdépendance? Etes-vous menacé de burn-out ? Des spécialistes vous montrent comment déceler les facteurs à risque et les signaux d’avertissement… (extraits du site du Musée, ici).

Les visites guidées de groupes (max. 20 personnes, scolaires exclus) peuvent être réservées par téléphone au 031 357 55 55 ou par courriel à communication

mfk.ch. Elles durent une heure et coûtent CHF 150.– (hors TVA)…. Ah, quand même… (c’est pas donné ).

En me documentant pour les besoins de ce billet, j’ai appris que le milieu psychiatrique se disputait pour savoir s’il convenait ou non d’introduire cette cyber-addiction dans le DSM-IV, le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. D’après ce que j’ai compris, la tendance serait à ne pas le faire, certaines études ayant démontré que seule la dépendance aux jeux vidéos nécessitait véritablement un traitement. Les autres types de dépendance à internet à proprement parler (tant qu’elles ne sont pas sexuelles…), se réglant bien souvent de soi-même, les addict, au bout d’un certain temps,  se détournant peu à peu de la source de leur dépendance par un effet de lassitude, de non-plaisir, et pour reprendre l’avantage sur leur temps personnel. je connais effectivement plusieurs blogueurs qui ont fait ce choix qui les honore…  Mais je n’en suis pas encore là.

Si vous voulez tester votre niveau de dépendance, un exemple ici. Les tests de cyberdépendance que vous trouverez sur le net sont pour la plupart des dérivés du Test d’Orman.

 Quant à moi, je peux partir d’ici en partie rassuré : je n’ai que de légères dispositions à développer une conduite addictive… Normal, je suis timide mais je me soigne. Depuis 40 ans.

Aller plus loin sur le sujet :

la fiche wikipédia sur la dépendance à Internet

 Les risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux

 Informations et conseils sur le thème de la dépendance aux nouveaux médias

 La cyber addiction