Le roi du graillon est de retour, épaissi par sa 3D-isation, pour nourrir nos artères en carence de gras, de sel, de sucre et de tout ce qui est bon. Et il n’est pas content (Nd Tatie Hermione : ah bon ?). L’original, réminiscence d’une lointaine année 1982, était déjà en son temps un truc bizarre. Imaginez-vous au turbin, au travers d’un jeu de plate-formes rudimentaire, du même acabit qu’un Donkey Kong, et parsemé de monstres plus ou moins stupides, pour faire tomber différentes tranches – pain, viande, tomates, fromage -, qui formeront, après empilage, des hamburgers. Comme un bon stakhanoviste des familles (y compris si vous n’êtes pas communiste, ce qui se comprend), vous travaillerez à la chaîne et sans aucun syndicat pour atténuer votre peine. Le concept ne vous apparaît pas clair ? C’est normal, tout va bien. La vidéo devrait vous aider à sauver votre ego des griffes de l’ignorance. Mais peut-être n’est-ce que ma grande faute …
Bref, Burger Time World Tour reprend la recette de son aîné en y ajoutant un mode multi-joueurs et des couleurs catchy en veux-tu en voilà. Pour la forme, et même si je sens que l’information ne revêt pas de caractère vital à proprement parler, je vous annonce – avec le sourire de circonstance – que vous affronterez ce qui se fait de pire en matière de bad guys : Frank Furter la saucisse, Sonny l’oeuf ou Habba de Niro le piment. Ça vous met en appétit ? Attendez de voir le pitch, digne des grandes production de notre ère : « [vous suivrez] le chef Peter Pepper, spécialiste des burgers, à travers un tour du monde où [vous devrez] affronter les grands chefs des capitales du monde ». Tout de suite, ça donne envie d’acheter. Ou pas.
Burger Time World Tour, jeu résolument arcade de l’orteil à l’oreille droite, c’est 50 niveaux différents qui vous lesteront de 800 points Kro$oft, ce qui représente sans doute plusieurs bazillions de kopecks ou 9.90 € par chez nous. Les vieux fans, la quarantaine bien tassée, seront ravis. Leurs femmes aussi. Ah oui aussi : c’est une exclu pour le Xbox Live Arcade. Mais de là à s’acheter une 360 pour y jouer …