Ma Mémé achetait ses plateaux d’oeufs par 30. Gâteaux, pain, plats traditionaux, … et ojja lui permettaient d’épuiser son stock de façon hebdomadaire. La ojja ! Mon Dieu, ça remonte loin ! C’est un plat traditionnel, très facile à préparer et qui fait généralement l’unanimité dans les familles « juives tun ».
J’ai eu un jour un flash. Je revisualisais une spécialité qui remonte à mon enfance. Je ne lui donnais pas de nom, je savais que c’était à base de merguez, d’oeufs et d’harissa, j’en avais le goût, mais … et, c’est grâce à internet, que j’ai pu renommer cette envie soudaine, cette reminiscence, la replacer dans son contexte, et revoir ma douce grand-mère en cuisine pour, comme d’habitude, nous régaler.
Alors, je vous invite à découvrir ou comme moi, redécouvrir cette spécialité haute en couleurs et en goût. Et j’espère de tout coeur, que vous vous régalerez autant que la petite Sosso que j’ai été.
Temps de préparation : 15 mn
Temps de cuisson : 15 mn
Les ingrédients pour 4 personnes :
4 oeufs
10 merguez
3 gousses d’ail
1 c à s de concentré de tomates
1 c à s de cumin en poudre
2 à 3 c à c d’harissa
huile d’olive
sel et poivre du moulin
Faites cuire les merguez préalablement coupés en morceaux, dans une grande poêle, avec à peine quelques gouttes d’huile d’olive. Les merguez rejeteront leur propre graisse que l’on retira en fin de cuisson.
Epluchez et écrasez les gousses d’ail. Faites-les revenir dans une autre poêle chaude contenant de l’huile d’olive. Ajoutez le concentré de tomates, l’harissa et le cumin en poudre. Versez 10 cl d’eau et délayez le tout. Poivrez (mais surtout, oubliez le sel) .
Cassez les oeufs en séparant les blancs des jaunes.
Versez les blancs dans la poêle contenant les morceaux de merguez. Remuez le tout.
Puis ajoutez, après coup et délicatement, les jaunes sur la précédente préparation. Poivrez.
Couvrez votre plat en baissant le feu quelques minutes, avant de l’éteindre. Les jaunes resteront ainsi mollets et votre plat n’en sera que meilleur ! Servez aussitôt.
Merci ma petite mémé adorée !
Et comme elle me le disait souvent quand je m’atablais …
YATIK SAHA BENTI !