« Allez DAX ! » ou quand des pirates allemands sous-doués s’attaquent à l’Ovalie

Publié le 04 novembre 2011 par Kamizole

En règle générale les pirates informatiques sont redoublement bien organisés - on a suffisamment évoqué le rôle de la Chine dans plusieurs affaires relativement récentes - ou des jeunes voire très jeunes particulièrement affûtés. Qui ne confondraient certainement pas le DAX - principal indice boursier allemand, équivalent du CAC-40 français - et le club de supporters de équipe de rugby de la landaise ville de DAX. C’est pourtant bien ce qui s’est passé dernièrement. Quelques pieds nickelés ignares d’Outre-rhin ont infesté le site « Allez Dax.com » le confondant avec la Bourse allemande (Le Monde 3 nov. 2011). Je suppose que ces crétins n’ont même pas pris la peine de consulter ce site car quand bien même n’entraveraient-ils pas un traître mot de français, ils eussent été immédiatement instruits de leur erreur par les photos - je viens de vérifier - indiquant sans confusion possible qu’il s’agissait de rugby et non d’indices boursiers.

Toujours est-il que le virus introduit par une photo « partagée » via Facebook avec 80.000 internautes, allemands pour l’essentiel, les aura tous contaminés en même temps que le brusque afflux de visiteurs a suffisamment perturbé le site pour qu’il fût mis en quarantaine par son hébergeur le temps de rétablir la situation.

Mais finalement et comme bien souvent le dommage leur aura donné une notoriété encore supérieure - ils revendiquent déjà un nombre de visites fort honorable : 700 connivences par jour et 1.200 les jours de match. Illustration de l’adage «à chaque chose malheur est bon»...

Notons que ces étranges visiteurs ne se génèrent point pour copieu-sement insulter en allemand sur Facebook les administrateurs du site. Preuve s’il en était besoin qu’hélas les règles les plus élémentaires de la politesse sont tombées en désuétude ou pour m’exprimer comme eux - je sais manier tous les registres - barrées en couilles !

Ceci dit, j’ai toujours pensé que les critiques les plus pertinentes ont bien davantage de poids quand elles sont exprimées le plus correcte-ment possible. L’injure est à la critique ce qu’est l’arsenic à la santé : un poison mortel.