(Réflexion)
Le fantasme de la relance !
Les premières décisions de François Hollande Président seront :
- augmentation des impôts surtout sur les classes moyennes et pauvres
- baisse des fonctionnaires, avec le non remplacement d'un sur deux
- baisses des prestations sociales
- report de l'âge de la retraite à 65/67 ans
Je blague ?!!! Non, pas le moins du monde. Le futur Président n'a pas le choix. Cette fois-ci l'Etat est en quasi cessation de paiement. L'augmentation des impôts sur les riches est un propos de campagne, pour faire gauche. Une simple règle de trois permet de voir qu'une taxation même non marginale sur les riches règle le problème à 10%, et laisse le trou intact à 90%.
A 2,25% de croissance, on peut rêver à des marges de manœuvre et avoir un soupçon d'initiative. Et les socialistes en avaient rêvé avec concoctant leur programme.
Avec 1%, le prochain président devra être pire que Fillon-Sarkozy en termes de rigueur. Cela se fera au grand dam de la reprise à court terme mais sauvera les possibilités d'après de 2017-2022.
Le fantasme de la relance !
Nicolas Sarkozy a été le premier au côté d'Edouard Balladur en 1993 et au début de son quinquennat en 2007, a choisir la relance contre la rigueur. Pendant des années, il s'est battu pour ne pas augmenter les impôts et il l'a fait. Pourquoi aujourd'hui renonce-t-il à cette politique et fait d'impopulaires augmentations d'impôts ? Parce que l'Etat est en quasi cessation de paiement, et ceci n'est pas une formule mais une réalité.
Oui mais Mélanchon nous dit que l'Etat doit bien pouvoir s'endetter à hauteur de 30% comme pour un ménage qui fait un emprunt immobilier.
Pourquoi pas ! Alors regardons la réalité.
Soit un PIB (le chiffre d'affaire de la France) de 2000 milliards d'euros.
Soit une déficit de 150 milliards d'euros.
Soit un déficit sur PIB de 7,5%.
On n'est donc loin de 30% de Mélanchon. Et bien non. Les 30% c'est le remboursement de la dette par rapport au revenu du ménage. Le taux qui nous intéresse alors est le remboursement de la dette de l'Etat par l'Etat et non pas par nous directement.
Soit un budget de l'Etat de 550 milliards d'euros.
Le poids de le dette pour l'Etat est de 150 / 550 = 27%. Je vous renvoie au camembert sur votre feuille d'impôts.
Et comme la situation s'aggrave on va inéluctablement vers un taux à 33%. C'est la première fois depuis 1945, qu'on se retrouve dans cette situtation. Le déficit n'est pas peu ou élévé ; ce n'est pas un débat partisan ; il est au-delà du maximum non raisonnable mais tout simplement possible. Il entraîne tout droit l'Etat à la faillite et cela est un fait objectif : ce que la Grèce vit est un risque majeur en France comme en Italie, en Espagne, …. Et en Grèce ce sont les pauvres qui trinquent les premier et en particulier les fonctionnaires à faible revenu !!!
cajj