Vendredi dernier, la NASA a lancé avec succès le premier satellite à la fois d'observation du changement climatique et météorologique depuis la base aérienne Vandenberg en Californie.
Baptisé " National Polar-orbiting Operational Environmental Satellite System Preparatory Project " ou NPP, il représente la première mission conçue pour collecter des données essentielles à l'amélioration des prévisions météo à court terme et mieux comprendre le changement climatique sur le long terme. Il est prévu de rester en service cinq ans. De la taille approximativement d'un monospace et pesant 2,13 tonnes, le satellite lancé avec cinq ans de retard sur le calendrier initial, évoluera sur une orbite polaire à 824 km d'altitude et orbitera la Terre environ quatorze fois par jour.
Le NPP est équipé de cinq instruments qui pourront analyser la couche d'ozone, mesurer les températures atmosphériques et l'étendue des glaces polaires et des autres glaciers ainsi que surveiller les changements dans la végétation. Quatre de ces instruments n'avaient jamais été déployés sur orbite auparavant. Les météorologues de l'Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA) incorporeront les données recueillies par le NPP dans leurs modèles afin de produire de meilleures prévisions météorologiques.
" Les observations du NPP (...) nous donneront une idée d'ensemble des changements en cours sur notre planète. Ceci nous aidera à améliorer nos modèles informatiques qui prédisent l'évolution de notre environnement dans le futur ", explique Jim Gleason, responsable scientifique du NFP. " De meilleures prévisions nous permettront de pendre de meilleures décisions que ce soit aussi simple que le fait de prendre un parapluie le matin ou aussi complexe que de répondre au changement climatique ", selon le scientifique.
Le NPP fournira des données améliorées aux météorologues et aux responsables des services d'intervention d'urgence qui " pourront mieux avertir et préparer la population à de fortes perturbations météo ", a expliqué Mitch Goldberg, responsable de la division satellite météorologique et climatologique à NOAA. " Nous comptons améliorer nos capacités de prévision météo de cinq à sept jours permettant de voir venir plus tôt même un ouragan " a-t-il affirmé.
Source : NASA
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