Genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
Année: 2006
durée: 1h35
l'histoire: En vacances au Brésil, des touristes sont victimes d'un accident de bus à proximité d'une forêt isolée, renfermant un sinistre secret.
La critique d'Alice In Oliver:
Attention aux voyages touristiques dans les contrées éloignées du Brésil ! Tel est l'avertissement de Turistas, réalisé par John Stockwell en 2006.
Pour l'anecdote, le film est sorti en France sous le nom de Paradise Lost, la faute à un titre original un peu gênant.
En français, Turistas fait évidemment penser à la diarrhée (la turista) bien connue du voyageur malchanceux.
Pour le reste, le film de John Stockwell joue sur la vague Hostel. Encore une fois, peu de surprises au niveau du scénario, qui semble s'inpirer de faits réels. De jeunes touristes partent en vacances au Brésil.
Mais leur bus est victime d'un malheureux accident. Les voilà perdus au beau milieu de nulle part.
Ils en profitent alors pour explorer le lieu paradisiaque et le bar du coin. Dans un premier temps, tout se passe pour le mieux.
Nos jeunes héros font la fête, dansent et picolent. Mais toute cette mascarade n'est qu'un leurre, destiné à cacher des activités illégales, entre autre, le trafic d'organes. Les touristes égarés font partie évidemment du menu fretin, condamné à servir d'appât pour des clients de plus en plus demandeurs.
Certes, le scénario n'est pas forcément idiot. Malheureusement, le film peine à instaurer son décor (superbe par ailleurs) et à planter ses personnages, assez inintéressants dans l'ensemble.
Il faudra donc prendre son mal en patience avant d'assister à une séquence de tripaille digne de nom.
Ensuite, Turistas accumule tous les poncifs du genre. Mais pourquoi faut-il que les héroïnes en présence soient fatalement des tops models ?
Autre élément négatif: les séquences de chirurgie sombrent assez vite dans le ridicule et manquent singulièrement de tension.
En vérité, il faudra attendre une scène se déroulant sous l'eau pour avoir un minimum de suspense et d'angoisse.
C'est indéniablement le meilleur moment du film. Malheureusement, cela ne dure que 10 petites minutes (chronomètre en main).
Sur une heure et 35 minutes de bobine, c'est tout de même assez peu, surtout pour une production de ce genre. Un petit navet quoi...
Note: 05.5/20Note naveteuse: 12/20