La primaire citoyenne avait mis la question de « l’égalité homme-femme » au cœur des débats et le PS doit assurer un accès égal aux mandats électoraux entre femmes et hommes selon l’esprit de la loi de juin 2000 et vise l’objectif de 50% d’élues aux élections de 2012.
Cela posé on constate que la lettre de la loi est respectée car 50% des mandats sont effectivement réservés à des candidates. Mais qu’en est-il de la possibilité de remporter l’élection ? Assurément peu de chance contrairement aux hommes qui sont, permettez-moi l’audacieuse comparaison, bien dotés !
Ainsi prenons l’exemple de la fédération du Val de Marne où l'on constate qu’aucune des circonscriptions réservées aux femmes n’est gagnable, même si bien entendu avec beaucoup de conviction et d'effort militant le cap des 50% est franchissable comme dans notre 6e circonscription avec le travail entrepris en amont par C. Lemeunier et P. Bédouret! Il s'avère donc que les hommes se réservent la part du lion avec des territoires protégés comme Alfortville, Créteil et leurs inusables ou inaltérables parlementaires…qui trahissent l’esprit de la loi de juin 2000. Hier dans une réunion locale nous nous sommes exprimés sur cette question en formulant le voeu de voir se réaliser une véritable parité et non d'assister à un aménagement très conciliant!
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Dans l’article de ce matin du Parisien je relève une déclaration du premier fédéral assez perturbante en ce sens qu’il désigne comme actée une candidature déclarée sur la 6e circonscription alors que le processus naturel et statutaire de désignation par les militants n’est pas encore établi ! N’y aurait-il pas dans son esprit une volonté de circonscrire toute autre possibilité de candidature alors que même nos statuts stipulent qu’il y a le temps de l’appel à candidature ? Tout me porte aujourd’hui à vouloir soutenir, comme notre premier fédéral, le binôme déclaré, Claire Lemeunier et Patrice Bédouret, mais bien jamais je me garderai d’en faire le désigné officiel et de faire naître ainsi un courant de susceptibilité préjudiciable…
Je tiens à souligner que les militants du PS sont tous majeurs et que d'affirmer: " que les militants posent la question de la parité, c'est normal, mais ils n'ont pas toujours tous les éléments." est un déni de leur majorité! N'est-il pas plus simple de leur founir tous les éléments et de faire confiance en leur sens de l'intérêt du parti ?