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L’image indélébile qui colle à la peau du chrysanthème, c’est celle d’une fleur que l’on achète en pot fin octobre pour aller garnir les tombes de nos disparus. Point barre.
Et bien non, le chrysanthème ce n’est pas que cela. C’est aussi une vivace peu exigeante, qui ne nécessite à peu près aucun entretien et qui chaque année revient fleurir votre jardin en novembre, donc à l’époque où justement il ne reste plus grand-chose en fleur dans le jardin. De surcroît elle vous offre une large gamme de couleurs mais j’ai une préférence pour les teintes orangées, rouges ou cuivrées qui s’accordent particulièrement bien avec les couleurs automnales des feuilles.
Mais surprise : le petit chrysanthème de 15 cm acheté l’année précédente fera désormais un bon mètre de haut et un bon demi mètre d’envergure : bon à savoir lors de la mise en terre pour bien calculer les distances de plantation des plantes avoisinantes.
Si vous voulez obtenir des fleurs à couper, avec un bouquet terminant une longue tige, il vous faudra supprimer régulièrement les jeunes pousses latérales et les boutons floraux secondaires dès l’apparition des premiers boutons floraux. Mais vous pouvez aussi les laisser pousser comme bon leur semble.
Mes chrysanthèmes sont des modèles basiques achetés 2€ maximum en jardinerie et ont désormais 3 ans d’où un excellent rapport qualité prix. Ce sont des variétés type « marguerites d’automne » ; il paraît que l’on peut procéder de même avec des variétés à petits pompons mais je n’ai pas essayé. En revanche, le procédé est déconseillé pour les plantes à très gros pompons qui sont des plantes par trop « forcées » et dont la reprise est plus qu’aléatoire.Enfin si l’un de vos chrysanthèmes vous plait particulièrement, vous pourrez –après la première année- la multiplier soit à l’automne par bouturage, soit en mars avril par division de la motte.
Bonne plantation !