Mais que Fillon, notre discret et si sérieux premier Ministre, que tout le monde croyait intègre, en croque aussi, alors là, là… ça m’en bouche un coin. Car ce Pierre là, bon, il s’était déja fait prendre la main dans le sac sur une autre affaire, avec l’Elysée et sa petite frappe, comme le décrit si bien un vieux billet de Juan. Et puis, l’autre gravure de mode, il a de la ressource, de la tchatche, des relations haut placées… Alors que Fillon, lui, à part ce vulgaire poste de député que ses amis tentent de lui concocter en virant l’irrascible Rachida pour lui assurer une petite porte de sortie… Le pauvre.
Tiens, qu’est-ce que je vous disais… Il a déja trouvé une bonne parade à tout ça, le communiquant :
« Quand tel ou tel ministère nous assure avoir pris les dispositions nécessaires pour que le respect du code des marchés publics soit assuré, nous n’avons pas de raisons d’en douter. Le problème que pointe la Cour des comptes quant à la bonne exécution des marchés publics n’est pas de notre ressort. Le souci d’interprétation du code des marchés publics relève du commanditaire et de la Cour des comptes, mais en aucun cas du prestataire. »
Problème : Pour la Courdes comptes, elle – qui l’eut cru ! – justifier l’absence de mise en concurrence par la relation « de confiance » entre un ministre et un prestataire n’est pas valable. Et ce n’est pas de l’interprétation.
Non, non, pas de favoritisme, qu’on vous dit … Circulez, ya rien à voir !
Sauf que va falloir nous expliqez tout cela plus clairement, les gars, devant le tribunal révolutionnaire…