Il aura donc suffi que Papandréou annonce un référendum pour que la droite grecque jusqu'alors hostile tant aux plans d'aide européens qu'à la formation d'un gouvernement d'union nationale vire de cap et se déclare prête à voter le plan de sauvetage européen et à participer à un gouvernement "de transition" avec la gauche… Ce que peut faire la peur des peuples! Il est vrai qu'un non au référendum aurait jeté la Grèce dans quelque chose de pire encore que même les plus politiciens des politiciens ne se sont pas risqués à tenter.
Reste à appliquer les mesures prévues dans ce plan de sauvetage et cela ne dépend plus seulement des élus mais aussi des Grecs eux-mêmes, des fonctionnaires, notamment ceux des impôts…
Les Européens qui ont eu très chaud seraient bien inspirés de proposer maintenant un plan qui donne aux Grecs des raisons d'espérer. L'austérité c'est bien si on en devine vite la sortie, sinon…