Après deux semaines d’interruption de nos activités humanitaires dues à un contexte sécuritaire instable (combats à N’Djamena et sa périphérie entre troupes gouvernementales et groupes rebelles), la reprise des opérations de Première Urgence s’est effectuée la semaine dernière sur les bases situées à l’Est du Tchad.
En effet, dès que la situation l’a permis, soit à compter du 15 février, les équipes de Première Urgence qui s’étaient repliées sur Abéché ont regagné leurs bases pour poursuivre leurs programmes.
Afin d’assurer le quotidien des populations soutenues, les actions de distribution ont cependant eu lieu durant cette période et l’aide apportée à la production agricole était déjà suffisamment avancée pour pouvoir se passer d’une supervision conséquente sur deux semaines. Néanmoins, des retards dans le démarrage de nouvelles activités sont à regretter et tous les moyens disponibles seront mis en œuvre afin de les rattraper.
Lors de leurs retours sur zone, les populations réfugiées et déplacées nous ont néanmoins fait part de leur soulagement de voir les acteurs humanitaires revenir et ont exprimé leurs inquiétudes quand à leur capacité à se passer de l’aide humanitaire internationale.
Première Urgence intervient au Tchad depuis 2004 auprès des populations soudanaises réfugiées du Darfour, des populations tchadiennes hôtes qui accueillent ces réfugiés et partagent avec elles leurs ressources. Première Urgence apporte également une aide aux populations tchadiennes déplacées, fuyant les attaques de rebelles, depuis 2006.
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