Depuis que le Premier Ministre grec, Georges Papandréou, a annoncé sa volonté de convoquer un référendum portant sur le plan de sauvetage décidé lors du dernier Conseil européen extraordinaire du 27 octobre, Paris et Berlin tentent de réagir afin de résoudre la question et stabiliser la situation. Passé le premier instant de surprise de cette annonce unilatérale et non-concertée, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, réunis à Cannes à la veille du sommet du G20, ont annoncé que la Grèce ne recevrait pas les 8 milliards d’euros qui constituent la 6ème tranche de l’aide qui lui est accordée, avant d’avoir avalisé le plan dans son entier. D’autre part, Nicolas Sarkozy appelle Georges Papandréou à organiser son référendum au plus tard le 4 ou le 5 décembre- la Grèce serait en effet capable de tenir sans succomber au défaut de paiement jusqu’à la fin de l’année. Cependant selon Paris et Berlin, le référendum devrait porter, sur la volonté des Grecs de rester ou non dans la zone euro davantage que sur le plan d’aide.